Technique de féminisation fronto-orbitaire. Une stratégie chirurgicale par fraisage fronto-orbitaire ± technique de la coquille d’œuf pour optimiser le rapport bénéfice/risque - 03/10/18

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Résumé |
La demande de féminisation faciale augmente au sein de la population des patients transsexuels. Le front masculin a des bosses supra-orbitaires avec un angle glabellaire plus aigu tandis que le front féminin a des traits plus doux. L’objectif de cet article est de décrire notre technique chirurgicale de féminisation fronto-orbitaire. La technique du mask-lift est un lifting de la partie supérieure de la face. Il permet un rajeunissement en corrigeant les traits effondrés et une féminisation fronto-orbitaire par un fraisage des rebords orbitaires et des canthopexies latérales. Selon la taille du sinus frontal et l’épaisseur de sa paroi antérieure, le remodelage frontal est effectué par fraisage simple ou par la technique de la coquille d’œuf. Le remodelage orbitaire comprend une ouverture supéro-externe de l’orbite, une réduction des rebords et un tunnel sur le rebord latéral pour guider la canthopexie. Des myectomies frontales du corrugateur et du procerus, ainsi qu’une excision minimale du scalp, complètent la chirurgie. Notre technique permet une féminisation significative et d’aspect naturel. Aucune complication n’a été observée dans notre série de patients. La technique de la coquille d’œuf est une alternative au volet osseux en cas de sinus frontal très pneumatisé. La féminisation fronto-orbitaire est au cœur d’une large stratégie chirurgicale. Elle peut être associée à une rhinoplastie, une génioplasie, un remodelage des angles mandibulaires, un lifting facial et une laryngoplastie. Entreprendre la féminisation faciale en 2 ou 3 étapes permet une meilleure tolérance physiologique et psychologique.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Féminisation fronto-orbitaire, Chirurgie de féminisation faciale, Mask-lift, Canthopexie latérale
Plan
| ☆ | Ne pas utiliser pour citation la référence française de cet article mais celle de l’article original paru dans European Annals of Otorhinolaryngology Head and Neck Diseases en utilisant le DOI ci-dessus. |
Vol 135 - N° 5
P. 347-351 - octobre 2018 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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