Évaluation et comparaison de scores prédictifs de succès de l’urétéro-rénoscopie souple (urss) pour la prise en charge de la pathologie lithiasique - 04/11/18
Résumé |
Objectifs |
Le but de notre étude était d’évaluer quatre scores pronostiques du taux de sans fragment résiduel (sfr) après urétéro-rénoscopie souple (urss) et fragmentation laser pour des calculs rénaux et urétéraux à travers une large cohorte de patients.
Méthodes |
Nous avons réalisé une étude rétrospective sur 800 procédures réalisées dans notre centre entre janvier 2009 et décembre 2016. Le statut sfr était défini par l’absence complète de fragment lithiasique en imagerie. Pour chaque procédure, un unique chirurgien a calculé les quatre scores : le s.t.o.n.e score, le resorlu unsal stone score (russ), le modified Seoul national university renal complexity (s-resc) score et le nomogramme de ito.
Résultats |
Le taux global de sfr était de 74,13 %. L’analyse univariée pratiquée selon le statut sfr (versus non sfr) montrait que : la taille des calculs (p<0,0001), le volume des calculs (p<0,0001), le nombre des calculs (p=0,004), l’angle infindibulo pelvien (ipa) (p=0,003) et la localisation calicielle inférieure+ipa<45° (p=0,011) étaient significativement différents entre les deux groupes. Tous les scores étaient significativement différents entre les groupes sfr et non sfr. L’aire sous la courbe roc était de 0,617 [0,575 ; 0,660] pour le s.t.o.n.e score, 0,644 [0,609 ; 0,680] pour le russ score, 0,651 [0,606–0,697] pour le s-resc score et de 0,735 [0,692 ; 0,777] pour le nomogramme de ito (Fig. 1).
Conclusion |
Les quatre scores développés sont prédictifs du taux de sfr en urss. Dans notre étude, le score de ito semble être le plus performant, mais le taux de prédiction des scores semble moins informatif et plus faible que dans les études de développement, probablement du fait des différences de définition du taux de sfr.
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Vol 28 - N° 13
P. 733 - novembre 2018 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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