Évaluation de l’implant RCPI en complément de la résection de la première rangée du carpe pour arthrose du carpe stades III et IV - 25/11/18
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Résumé |
Les options du traitement chirurgical du SNAC WRIST, du SLAC WRIST ou du SCAC WRIST au stade 3 ou 4 sont d’autant plus limitées que la maladie est évoluée. Les traitements classiques d’arthrodèse partielle sont efficaces mais comportent des complications spécifiques dont la raideur qui est plus importante que par une résection de la première rangée du carpe (RPRC). Cette dernière n’est plus utilisable dès lors que la tête du capitatum est altérée. L’implant RCPI (Resurfacing Capitate Pyrocarbon Implant), en réalisant un remplacement du cartilage de la tête du capitatum, permet d’en étendre les indications dans les stades plus évolués d’arthrose. Nous avons évalué 35 cas de RPRC avec resurfaçage du capitatum par implant RCPI chez 33 patients souffrant de SLAC, SNAC ou SCAC Wrist à un stade évolué d’arthrose ainsi que de séquelles traumatiques ou des échecs d’arthrodèse partielle. La douleur, la force au dynamomètre de Jamar, la mobilité étaient évaluées, les modifications de l’implant et du carpe sur les radiographies également. Treize femmes et 20 hommes, dont deux cas bilatéraux, soit 35 implants, ont été revus avec un recul moyen de 30,2 mois. En moyenne, la douleur était de 2,8 10, la force de serrage de 23,5 soit 77 % du côté opposé. La flexion était de 39,2°, l’extension de 42,7°, l’inclinaison de 10° en radial et 20,9° en ulnaire en moyenne. Le score moyen du QUICK DASH était de 19,9. 50 % des patients se sont déclarés très satisfaits, 22 % satisfaits. Sept patients ont été opérés en seconde intention, en reprise d’arthrodèse partielle du carpe ou de RPRC dont 2 furent repris pour arthrodèse totale devant l’échec du RCPI. Dans les SLAC, SNAC et SCAC 3, la mobilité du poignet peut être conservée avec les arthrodèses partielles au prix d’une raideur résiduelle fréquente, et d’un risque de pseudo-arthrodèses. Au stade 4, l’arthrodèse totale est une option radicale et les prothèses totales de poignet décevantes fonctionnellement. La RPRC associé au RCPI donne, dans notre expérience et la littérature, de bons résultats sur la douleur et permettent un maintien des amplitudes articulaires du poignet. Dans notre expérience, les indications ont été poussées pour trouver les limites de cette technique, semblant être supérieure aux arthrodèses partielles concernant la mobilité avec des résultats équivalents sur la douleur et la force.
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Vol 37 - N° 6
P. 390-391 - décembre 2018 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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