Arthroplastie d’interposition dans les rhizarthroses — résultats à plus de cinq ans de recul - 25/11/18
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Résumé |
Aucun traitement de la rhizarthrose ne permet actuellement de remplir le cahier des charges en obtenant l’indolence, la conservation des mobilités et de la force de manière pérenne. De nombreuses techniques ont été décrites mais aucune n’a fait la preuve de sa supériorité. Nous décrivons un traitement de la rhizarthrose par résection arthroplastique préservant le trapèze avec interposition d’un implant en pyrocarbone PI2. L’objectif de notre étude est d’en rapporter les résultats et d’évaluer sa place dans l’arsenal thérapeutique. Cinquante-deux patients opérés entre 2004 et 2011 ont été revus. Il s’agissait 47 femmes et 5 hommes âgés en moyenne de 57,2 ans (40–77). Huit patients ont été opérés des 2 cotés. Le recul moyen était de 90 mois (60–142). L’analyse, rétrospective, portait sur des questionnaires fonctionnels (QuickDASH, PRWE), les mobilités (Flexion extension de la MP et de l’IP, angle M1-M2, la rétroposition du pouce et l’opposition), la force (poigne au Jamar et force pouce-index), la douleur (Évaluation Visuelle Analogique de la douleur) et la satisfaction (en 5 stades), en corrélation avec la radiologie (position de l’implant et ostéolyse). Sur 60 pouces revus, l’EVA moyenne était de 8,36 en préopératoire et de 0,8 à 5 ans de recul. Le QuickDASH était de 12,87 et le PRWE de 9,57. La force au Jamar était de 26,6kgf et la force pouce index de 6kgf. Quatre-vingt-dix-huit pour cent des patients étaient satisfaits. Le délai moyen de reprise des activités était de 3,4 mois (0,5–24). Nous avons déploré quatre luxations (dont deux reprises), dix subluxations, et dix ostéolyses. Il n’y avait pas de lien statistique entre la position de l’implant et les résultats cliniques. Neuf complications sont survenues et 5 ont nécessité une reprise chirurgicale. Cette technique, simple, apporte l’indolence. Elle respecte la longueur de la colonne du pouce et la force de préhension. Les complications sont précoces et les reprises sont dues à des erreurs techniques. Nous pensons qu’il faut privilégier chez le sujet jeune les techniques qui autorisent une reprise ultérieure. C’est pourquoi, elle est particulièrement indiquée chez le sujet de moins de 60 ans car elle préserve le stock osseux et donc l’avenir.
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Vol 37 - N° 6
P. 404-405 - décembre 2018 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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