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Facteurs susceptibles de faire changer d’attitude les dermatologues adoptant un statu quo thérapeutique en cas de psoriasis en plaques modéré à sévère non ou mal contrôlé - 15/01/19

Doi : 10.1016/j.annder.2018.09.542 
B. Halioua 1, , F. Corgibet 2, R. Maghia 3, S. Hello 4, G. Caillet 4, C. Nicolas 5, J.-L. Riboulet 6, E. Mahe 7
1 Dermatologie, cabinet, Paris 
2 Dermatologie, cabinet, Dijon 
3 Dermatologie, cabinet, Brives 
4 Laboratoire Celgene, Paris La Défense 
5 Dermatologie, cabinet, Commercy 
6 Dermatologie, cabinet, Arras 
7 Dermatologie, centre hospitalier Victor-Dupouy, Argenteuil, France 

Auteur correspondant.

Résumé

Introduction

Le « statu quo thérapeutique » (SQT) est l’attitude qui consiste à maintenir le même traitement. Il peut constituer en soi une décision thérapeutique motivée, raisonnée et réfléchie. Notre étude est destinée à rechercher les facteurs susceptibles de faire changer d’avis les dermatologues ayant décidé de faire preuve de SQT chez des patients souffrant de psoriasis modéré ou sévère non contrôlé.

Matériel et méthodes

Des dermatologues ont été interrogés par internet entre le 5 avril et le 14 mai 2018 via deux modes complémentaires : le panel de professionnels de santé d’un prestataire spécialisé en santé, référencé chez Ipsos et via la base de données d’IMS Health sur la population des dermatologues Français. L’échantillon final a été redressé sur la base des données RPPS de la démographie des dermatologues au 1er janvier 2017 (DREES) sur les variables de sexe, âge, région et mode d’exercice. Les dermatologues ont été interrogés à propos des facteurs qui pourraient les faire changer d’attitude face à des patients pour lesquels ils ont volontairement choisi de ne pas modifier leur prise en charge thérapeutique en cas de psoriasis en plaques modéré à sévère non ou mal contrôlé sous ou après traitement local et/ou photothérapie.

Résultats

Cent dix-huit dermatologues (femmes 70 %) ont été inclus sur l’ensemble du territoire français parmi lesquels 37 libéraux, 53 hospitaliers et 28 ayant un exercice mixte. Quatre éléments déterminants étaient susceptibles de faire changer d’avis les dermatologues qui avaient décidé initialement de faire preuve de SQT : l’état du patient, les retours positifs extérieurs (de patients ou d’autres dermatologues), l’acquisition de meilleurs outils de formation et de prise en charge et l’adoption d’un meilleur circuit de prise en charge thérapeutique (Annexe A).

Discussion

Cette première étude présente les différents éléments pris en compte par les dermatologues dans leur décision thérapeutique. Elle met en évidence le rôle essentiel de l’avis des patients et des collègues et l’intérêt des outils de formation.

Conclusion

La décision thérapeutique dans la cadre de la prise en charge du psoriasis en plaques est un acte intellectuel qui consiste à faire un choix entre plusieurs possibilités qui peuvent poser problème. Le dermatologue a la liberté de ses prescriptions, mais le contrat qui le lie au patient engage sa responsabilité en raison des conséquences possibles de son choix thérapeutique. Il est important d’actualiser et de poursuivre les formations sur le psoriasis, d’assurer une meilleure diffusion des recommandations thérapeutiques, une meilleure information des patients sur les différents traitements et un développement des réseaux ville–hôpital.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Mots clés : Décision thérapeutique, Psoriasis, Statu quo thérapeutique


Plan


 Les illustrations et tableaux liés aux abstracts sont disponibles à l’adresse suivante : https://doi.org/10.1016/j.annder.2018.09.542.


© 2018  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 145 - N° 12S

P. S332 - décembre 2018 Retour au numéro
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