Intérêt de la compression veineuse dans une forme résistante de syndrome de Morel-Lavallée du genou - 10/03/19
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Résumé |
Introduction |
Le syndrome de Morel-Lavallée est un épanchement séro-lymphatique et/ou hématique secondaire à un traumatisme tangentiel en regard d’un tissu richement vascularisé. Nous rapportons ici un cas de syndrome de Morel-Lavallée situé au niveau du genou, en insistant sur les modalités de la compression veineuse, part importante du traitement.
Observation |
M. R., est victime d’une chute à type de glissement au niveau du genou gauche. Il n’existe initialement qu’une dermabrasion du genou. En 8heures, deux ponctions écho-guidées sont réalisées du fait d’un gonflement douloureux du genou récidivant et entraînant une limitation complète de la flexion du genou.
Un traitement chirurgical est décidé 16heures après la chute avec évacuation-aspiration de sang mixte du fait de l’échec des ponctions écho-guidées.
En postopératoire immédiat, mise en place d’une compression par bas cuisse de classe III avec en superposition une bande de compression de classe III ou IV en fonction de la tolérance clinique du patient. Un bandage compressif est également associé afin d’éviter toute récidive d’épanchement.
À 3 semaines, la compression veineuse par bandes est arrêtée avec uniquement la poursuite de la compression veineuse par bas cuisse de classe III et avec une reprise sérieuse de l’activité physique.
À 6 semaines, nous avons une guérison complète avec flexion normale du genou, régression complète de l’épanchement, reprise normale des activités physiques.
Discussion |
Le syndrome de Morel-Lavallée reste une pathologie méconnue. La localisation de ce syndrome au niveau du genou est peu fréquente (la 4e localisation avec 16% des cas). Il n’existe aucune atteinte osseuse ni tendineuse dans ce syndrome. Le repos seul ne permet pas la guérison. Le traitement dans les formes simples reste conservateur avec bandages compressifs et ponctions-aspirations simples.
Dans les formes résistantes, le traitement chirurgical est proposé (évacuation-drainage et/ou injection de solutions sclérosantes de type cycline), en association toujours à des bandages compressifs.
Or dans la littérature, ce traitement par bandages compressifs est systématiquement proposé mais sans que les modalités ne soient détaillées.
Conclusion |
Nous présentons, dans ce cas clinique, des modalités précises (force et durée) de compression veineuse, avec un succès clinique et échographique, dans le traitement d’un syndrome de Morel-Lavallée du genou.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Compression veineuse, Syndrome de Morel-Lavallée
Plan
Vol 44 - N° 2
P. 145-146 - mars 2019 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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