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Pneumopathies hyperéosinophiliques - 01/01/03

[6-0788]
Vincent Cottin : Praticien hospitalier universitaire
Service de pneumologie (Pr JF Cordier), hôpital Louis-Pradel, université Claude Bernard, 69394 Lyon  France

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Résumé

Les pneumopathies hyperéosinophiliques sont définies par l'association d'opacités pulmonaires radiologiques et d'une hyperéosinophilie, qu'il s'agisse d'une hyperéosinophilie périphérique (> 1 G/L), alvéolaire (> 5 % des cellules du lavage bronchoalvéolaire), ou d'une infiltration éosinophilique histologique. Les principales causes à rechercher comprennent les causes médicamenteuses, infectieuses (parasitaires ou bactériennes), et les mycoses bronchopulmonaires allergiques. Plusieurs entités idiopathiques sont individualisées : la pneumonie éosinophilique chronique idiopathique est caractérisée par l'apparition progressive en quelques semaines de symptômes respiratoires et généraux et d'opacités alvéolaires à prédominance périphérique ; la pneumonie éosinophilique aiguë idiopathique réalise une pneumopathie aiguë avec fréquemment détresse respiratoire aiguë, dont le diagnostic est obtenu par le lavage bronchoalvéolaire ; le syndrome de Churg et Strauss associe un asthme, une hyperéosinophilie, et une vascularite avec manifestations systémiques ; le syndrome hyperéosinophilique chronique idiopathique est défini par une hyperéosinophilie périphérique supérieure à 1,5 G/L pendant plus de 6 mois en l'absence d'une autre cause, et peut s'accompagner d'une atteinte pulmonaire. Le diagnostic des pneumopathies hyperéosinophiliques nécessite rarement le recours à la biopsie pulmonaire. Le traitement repose dans la majorité des cas sur les corticoïdes.



Mots-clés : éosinophile, pneumopathie, syndrome de Churg et Strauss, aspergillose

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