The logistic model proposed by Courtillot and Gaudemer to describe the growth of biodiversity during geological ages is more explored here and further developed. A new parameterisation is first proposed. Another expression of this model is obtained by introducing a new variable representing the number of ecological niches. It appears that the rates of increase of biodiversity during Jurassic and Cretaceous periods is quite different from other ones. The classical literature essentially focuses on possible extinction mechanisms, but explosions in biodiversity must be more precisely explored. For this purpose, on the basis of data analysis through different expressions of the logistic model, different ecological mechanisms can be assumed (e.g., qualitative and quantitative niches changes, possible appearance of new kinds of ecological relationships, such as ‘niche-sharing', which involves coexistence or cooperation), even if genetic processes must also be involved. Finally, we emphasise the astonishing speed of biological diversification following a ‘catastrophic' mass extinction. We could refer to this feature as ‘catastrophic biological diversification'.

Le modèle logistique proposé par Courtillot et Gaudemer pour décrire la croissance de la biodiversité pendant les âges géologiques est approfondi et développé ici. Une nouvelle paramétrisation est d'abord proposée. Une autre expression de ce modèle est obtenue en introduisant une nouvelle variable représentant le nombre de niches écologiques. Il apparaît que les taux d'accroissement de la biodiversité au cours des âges Jurassique et Crétacé est assez différent de ce qui s'est passé pendant les autres périodes. La littérature classique se focalise essentiellement sur de possibles mécanismes d'extinction, mais les explosions de la biodiversité doivent être explorées plus précisément. Pour ce faire, sur la base d'analyses de données et en utilisant différentes expressions de ce modèle logistique, différents mécanismes écologiques peuvent être supposés (c'est-à-dire des changements de niches qualitatifs et quantitatifs, une possible apparition de nouveaux types de relations écologiques, telles que le « partage de niches », qui sous-entend coexistence ou coopération), même si des processus génétiques sont aussi impliqués. Finalement, nous insistons sur l'étonnante rapidité de la diversification biologique faisant suite à une extinction catastrophique. Nous pourrions parler de ce phénomène comme d'une « diversification biologique catastrophique ».