Résistance plasmidique aux quinolones - 27/03/08
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Résistance plasmidique aux quinolones |
Objectifs. Analyser les mécanismes de résistance aux fluoroquinolones, rechercher la place des déterminants plasmidiques.
Méthodes. Elles sont établies à partir des données de la littérature et expérience personnelle.Pendant plus de 30 ans, les seuls mécanismes de résistance aux quinolones connus ont été de support chromosomique. Le premier déterminant d’origine plasmidique, QnrA, fut découvert en 1998, suivi en 2004 par deux autres déterminants QnrB et QnrS chez plusieurs espèces d’entérobactéries. Ces déterminants s’intercaleraient entre les quinolones, les topoisomérases et l’ADN, limitant ainsi la fixation ultérieure des quinolones sur leur cible. En 2005, un second mécanisme de résistance plasmidique contribuant de façon indépendante à la résistance aux quinolones par modification de la molécule a été décrit. Ce déterminant (AAC (6’)-1b-cr) est un variant de l’acétyl transférase en 6’ dont le spectre d’acétylation, habituellement limité aux aminosides, est élargi à la ciprofloxacine et à la norfloxacine.
Épidémiologie de la résistance plasmidique. Les mécanismes plasmidiques de résistance aux quinolones sont, d’un point de vue international, disséminés parmi les souches d’entérobactéries. Ils confèrent une résistance de haut niveau aux quinolones de première génération et une diminution de sensibilité aux fluoroquinolones.
Conclusion. Il n’existe pas de critères phénotypiques sur un antibiogramme permettant de distinguer les mécanismes de résistance chromosomiques et plasmidiques aux quinolones. La détection de ces mécanismes de résistance repose donc sur des techniques de biologie moléculaire.
Plasmid-mediated quinolone resistance |
Objectives. Analysis of resistance mechanisms and to determine the place of plasmidic mediated mechanism.
Methods.They are based on literature search and personal experience. During 30 years, the only known mechanisms of resistance to quinolones were chromosome borne. The first plasmid-mediated resistance determinant to quinolones, QnrA, was discovered in 1998, followed in 2004 by two other markers QnrB and QnrS in several enterobacterial species. These markers interact with quinolones, the topoisomerases, and DNA, thus limiting the binding of the quinolones to their target. In 2005, a second plasmid-borne mechanism, which independantly contributes to the quinolones resistance by modification of the antibiotic molecule was described. This protein, AAC (6’)-Ib-cr, was a variant of the 6’ acetyl transferase, which is known to modify the chemical structure of aminoglycosides, and presented an enlarged enzymatic spectrum toward ciprofloxacin and norfloxacin.
Epidemiology of plasmidic resistance to quinolones. The plasmid-borne mechanisms of resistance to quinolones are disseminated worldwide among enterobacterial isolates. They confer a high level of resistance to first generation quinolones and confer decreased susceptibility to fluoroquinolones.
Conclusion. There is no phenotypic criteria allowing difference between chromosome and plasmid-borne mechanisms of resistance to quinolones. A molecular-based approach is required to identify these novel mechanisms of resistance in clinical isolates.
Mots clés : Fluoroquinolones , déterminants plasmidiques , QnrA , QnrB , QnrS , résistance haut niveau/bas niveau
Keywords:
Fluoroquinolones
,
plasmid-borne resistance
,
markers QnrA
,
QnrB
,
QnrS
,
high level/low level resistance
Plan
© 2007 Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.
Vol 9 - N° 4
P. 246-253 - décembre 2007 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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