La plasmaphérèse rémunérée apparaît actuellement comme l’une des principales exceptions au principe de la non-commercialisation des parties du corps humain. On montre ainsi que la plasmaphérèse rémunérée alimente un véritable marché international du plasma, utilisé comme matière première dans la production, par l’industrie pharmaceutique, de médicaments dérivés du sang. Les années récentes ont fortement accusé le caractère massif et globalisé de cette pratique. La plasmaphérèse rémunérée est contestée. On analyse brièvement les problèmes qu’elle pose et on esquisse une piste pour leur résolution. On explique notamment pourquoi le développement des contrats de fractionnement est à la fois possible et souhaitable d’un point de vue économique.