Le numérique se diffuse dans nos pratiques sociales du quotidien depuis les applis santé à nos supports d’apprentissage. Sa généralisation peut cacher les compétences qu’il nécessite pour que tous puissent apprendre avec : autonomie, motivation, et autogestion des apprentissages. Les outils numériques en eux-mêmes ne font rien. Le numérique en pédagogie peut, sous couvert de modernité, remplacer le cours transmissif sans que cela ne soit un signe de pédagogie active et interactive. Il s’utilise à bon escient dans l’éducation thérapeutique quand il amplifie le présentiel d’activités dynamiques et ludiques, quand il permet d’augmenter les occasions d’apprentissages en dehors des temps en présentiel par des modules de e-learning conçus comme complémentaires au présentiel. Les intentions pédagogiques avec le numérique doivent globalement viser à faire produire, collaborer, participer activement, encourager le raisonnement, et intégrer le ludique dans les apprentissages.

Digital is spreading in our daily social practices from health apps to our learning devices. Its generalization can hide the skills it requires so that everyone can learn with: autonomy, motivation, and self-management of learning. Digital tools in themselves do nothing. Digital teaching can, under the guise of modernity, replace the transmissive course without this being a sign of active and interactive pedagogy. It is used wisely in therapeutic education when it amplifies the face-to-face of dynamic activities and fun, when it allows to increase learning opportunities outside of face-to-face time by e-learning modules designed as complementary to face-to-face. The educational intentions with the digital must globally contribute to making produce, collaborate, actively participate, encourage reasoning, and integrate playfulness in learning.