Actinomycose cérébrale d’aspect pseudo-tumorale chez un patient immunocompétent : à propos d’un cas - 14/09/20
Résumé |
Introduction |
L’actinomycose cérébrale est rare. Elle est rencontrée dans moins de 2,8 %. Elle est de diagnostic difficile, et donne souvent le change avec des lésions secondaires. Cependant, elle nécessite un diagnostic et une prise en charge thérapeutique précoces, seul garant d’un bon pronostic.
Cas clinique |
On rapporte le cas d’une patiente âgée de 47 ans sans antécédents pathologiques particuliers, présentant des troubles de la mémoire. À l’examen neurologique, on objective un syndrome frontale associé à une hémiparésie droite. L’IRM cérébrale montre un processus expansif frontale médiane péri-ventriculaire gauche à l’origine d’un important effet de masse ayant une coque épaisse. Une biopsie stéréotaxique a été faite, et l’examen anatomopathologique a objectivé une lésion infectieuse en faveur d’actinomycose cérébrale. La patiente s’est améliorée sous antibiothérapie. On note une récupération totale du déficit moteur, régression du syndrome frontale ainsi qu’une diminution de la taille de la lésion à l’IRM de contrôle après 2 mois de l’instauration du traitement médicale.
Discussion |
L’actinomycose est une infection granulomateuse subaiguë ou chronique invasive due à l’actinomycète qui est un bacille gram positif, anaérobie strict. Ce germe est habituellement sensible à la pénicilline G qui d’ailleurs le traitement de référence associé à la clindamycine. La durée de traitement recommandé est de 6 à 12 mois. Le traitement chirurgical est réservé à l’échec du traitement médical et la survenue de complications.
Conclusion |
L’actinomycose cérébrale est une affection rare de diagnostic difficile, essentiellement histologique. Le traitement principal est l’antibiothérapie prolongée. La chirurgie est réalisée souvent dans un but diagnostic.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Plan
Vol 66 - N° 4
P. 290 - août 2020 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Déjà abonné à cette revue ?