Dysmorphies maxillomandibulaires : approche thérapeutique - 25/09/20
Résumé |
La prise en charge des dysmorphies maxillomandibulaires nécessite rigueur, patience et précision. Il est avant tout nécessaire de comprendre la motivation du patient. Ce traitement est susceptible de concerner un nombre important de spécialistes, mais le couple orthodontiste-chirurgien en reste, avec le patient, l'acteur principal. L'information et le consentement éclairé du patient sont impératifs avant toute mise en œuvre. Orthodontiste et chirurgien décident ensemble de la stratégie. Celle-ci commence le plus souvent par une phase d'orthodontie qui a pour objectif de décompenser et coordonner les arcades dentaires. Cette correction orthodontique doit tenir compte des mouvements qui seront imprimés aux bases osseuses. Qu'elles soient conventionnelles ou numérisées, la planification et la simulation sont réalisées avec précision de façon à concevoir les aides, à appui dentaire et/ou osseux, à la chirurgie. Les suites opératoires doivent être aussi confortables que possible en s'appuyant sur une rééducation adaptée. La reprise du traitement orthodontique, dès que l'état de l'opéré l'autorise, permet de finaliser et stabiliser l'occlusion, donc l'ensemble du résultat. Il ne faut jamais perdre de vue le retentissement psychologique éventuel de ce traitement. Il est souhaitable que l'équipe orthodontiste-chirurgien prenne le temps d'évaluer ses résultats.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots-clés : Dysmorphie maxillomandibulaire, Collaboration orthodonticochirurgicale, Orthodontie préchirurgicale, Planification céphalométrique, Gouttière chirurgicale, Ostéotomies maxillaires et mandibulaires, Kinésithérapie
Plan
Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Déjà abonné à ce traité ?