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Les dermatoses déclarées autant que maladies professionnelles : étude sur six ans des cas de rejet au Centre et au Sud Tunisien - 27/09/20

Doi : 10.1016/j.admp.2020.03.769 
Kaouther Belkiria 4, Amira Omrane 1, Wahid Chebbah 2, Ilhem Boussarssar 2, Chaima Harrathy 1, Houeim Ghorbal 3, Imen Kallala 4, Amira Sadallah 4, Adel Gaalich 4, Kamel Rejeb 2, Lamia Bouzgarrou 1,
1 Faculté de médecine de Monastir, université de Monastir, Monastir, Tunisie 
2 Caisse nationale d’assurance maladie, district du centre, Sousse, Tunisie 
3 Caisse nationale d’assurance maladie, district du Sud, Sfax, Tunisie 
4 Caisse nationale d’assurance maladie, district du centre, Monastir, Tunisie 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

En Tunisie, pour ouvrir droit à une réparation, une maladie professionnelle (MP) doit être reconnue conformément à la liste des tableaux de MP et remplir toutes les conditions médicales, professionnelles et administratives. Aucun système de reconnaissance complémentaire n’est prévu par la législation tunisienne. L’objectif est de conduire une analyse descriptive des motifs des rejets décidés par les comités régionaux de reconnaissance des maladies professionnelles du centre et du sud Tunisien dans les cas des dermatoses déclarées comme étant d’origine professionnelle.

Matériels et méthodes

Étude rétrospective exhaustive des cas de rejets des déclarations de dermatoses professionnelles, décidés par les comités médicaux de reconnaissance du centre et sud Tunisien au cours d’une période de six ans (2009–2014). Le recueil des données s’est basé sur les certificats médicaux initiaux (CMI), les dossiers médicaux de Caisse nationale d’assurance maladie (CNAM) et les rapports techniques d’étude des postes du travail conduits par les ingénieurs de la CNAM.

Résultats

Au total, 44 cas de rejets étaient décidés par les deux comités durant la période d’étude. L’âge moyen des patients était de 40,59 ans±8,5 et le sex-ratio de 1,75. Les secteurs d’activité les plus concernés étaient les bâtiments, travaux publics dans 25 % des cas, la confection-tissage et d’hôtellerie-restauration dans 15,9 % des cas et l’industrie électromécanique dans 13,6 % des cas. Les agents étiologiques cités sur les CMI les plus cités étaient le chrome, le nickel et le cobalt. Les motifs administratifs étaient la cause des rejets décidés par les comités dans 61,4 % des cas et liés surtout à l’un non-respect d’un critère de reconnaissance de la maladie professionnelle (notamment le délai de prise en charge) ou la reconnaissance antérieure de la même pathologie. Les motifs médicaux étaient en cause de 20,5 % des cas de rejet et principalement liés à une discordance entre le diagnostic précisé sur le CMI et celui retenu par les membres du comité de reconnaissance. Les autres cas de rejets (18,2 %) étaient relatifs aux données de l’enquête techniques avec notamment l’absence de l’exposition à l’agent suspecté comme étiologique et désigné sur le CMI.

Conclusion

L’analyse des motifs de rejet de dermatoses déclarées auprès des comités de reconnaissance du centre et sud Tunisien, confirme la nécessité de recours à l’avis de l’expert dermatologue en cas de diagnostic litigieux, d’approfondir les enquêtes professionnelles, idéalement conduites par le médecin d’entreprise et surtout le besoin de renforcer la formation des praticiens en termes de procédures de décoration pour mieux servir et préserver les droits des patients.

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Mots clés : Maladie professionnelle, Déclaration, Reconnaissance, Dermatose


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Vol 81 - N° 5

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