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Quelle contraception hormonale et quel traitement hormonal de ménopause (THM) après un accident veineux thrombo-embolique ? - 10/11/20

Doi : 10.1016/j.jdmv.2020.10.065 
J. Hugon-Rodin, G. Plu-Bureau
 Unité de Gynécologie médicale (Hôpital Port-Royal) et laboratoire d’hémostase (Hôpital Cochin), Paris, France 

Auteur correspondant.

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Résumé

Si de nombreuses études ont été publiées concernant le risque d’accident veineux thromboembolique (VTE) et l’utilisation d’une contraception hormonale, il n’en est pas de même après VTE. Toutes les contraceptions estroprogestatives (COP) augmentent le risque de VTE, ce qui n’est pas le cas des contraceptions progestatives en dehors de l’acétate de médroxyprogestérone. En effet, cette contraception modifie certains paramètres de la coagulation dans un sens pro-coagulant. Cette contraception progestative ainsi que les COP sont donc contre-indiquées après un VTE. Une récente méta-analyse combinant 4 études (dont trois françaises) ne montre pas d’augmentation de risque de récidive de VTE lors de l’utilisation d’une contraception microprogestative ou macroprogestative type acétate de chlormadinone. Ainsi toutes les autorités de santé françaises autorisent ce type de contraception microprogestative (par voie orale, intra-utérine ou sous-cutanée) après un accident veineux. Dans le domaine de la ménopause, les données sont un peu différentes. Ainsi, la voie orale d’administration des estrogènes (quelle que soit la molécule) augmente le risque de VTE ainsi que le risque de récidive, tandis que la voie transdermique (patch ou gel) semble neutre sur le risque de VTE. En effet, cette voie d’administration ne modifie pas les paramètres de la coagulation et n’augmente pas le risque de 1er VTE. Une seule étude a analysé le risque de récidive de VTE en tenant compte de la voie d’administration. Ces données confirment l’augmentation de risque de la voie orale, et montrent une neutralité de la voie transdermique. Par ailleurs, la France dispose de nombreuses molécules progestatives indispensables à associer à l’estrogénothérapie dans le contexte du THM. L’impact du type de progestatif associé à l’estrogénothérapie sur le risque de VTE est important. Ainsi trois études françaises ont montré des risques plus élevés de VTE (1er VTE ou récidive) en cas d’association à des dérivés norpregnanes (acétate de nomégestrol ou promegestone). L’association estradiol par voie percutanée et progestérone micronisée paraît neutre sur ce risque. Au total, la prescription d’une contraception microprogestative ou d’un THM associant estradiol percutanée et progestérone naturelle à distance d’un accident veineux est envisageable. Un avis en RCP est conseillé. Cette utilisation doit tenir compte de la balance bénéfice/risque global de ces thérapeutiques hormonales.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Mots clés : Évènement thromboembolique veineux, Contraception hormonale, Ménopause


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Vol 45 - N° S2

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