L’annonce du diagnostic de handicap aux parents de jeunes enfants est un moment difficile pour les parents comme pour le médecin, mais le faire est un impératif autant moral que médical. La méthodologie comme la manière de le faire sont cependant importantes. Un défaut de communication entre les parents et les médecins peut affecter la santé psychologique des parents. Cet article constitue une adaptation et une explication de la manière d’utiliser le protocole SPIKES pour annoncer la « mauvaise nouvelle » d’un diagnostic de trouble du développement à des familles d’enfants de moins de douze mois, la paralysie cérébrale servant d’exemple. Dans un deuxième temps, il décrit et explique l’éventail des réponses des parents à l’annonce de cette mauvaise nouvelle, depuis « attente vigilante » jusqu’à « acceptation ». Le besoin de connaissances des parents va des causes et pronostics aux traitements et leurs résultats. Les questions fréquemment posées et les suggestions de réponses sont présentées en utilisant les scénarios cliniques d’enfants diagnostiqués récemment.

Conveying a diagnosis of a disability to the parents of young children is difficult both for the parent and the clinician; however, there is an ethical and medical imperative to do so. However, the process and manner of disclosure needs to be done well. When communication between parent and clinicians fails, parental mental health can be adversely affected. This paper adapts and explains how to use the SPIKES protocol to deliver “bad news” about a developmental disability diagnosis with families of infants<12 months old, using cerebral palsy as an example. Next, the range of responses parents experience to the delivery of bad news from “watchful waiting” to “acceptance” are outlined and explained. The knowledge needs of parents range from causes and prognosis to treatments and outcomes. Using clinical scenarios of recently diagnosed infants, commonly asked questions and suggested answers are tabled.