Jusqu’où va-t-on dans les soins donnés à nos animaux de compagnie ? - 03/08/21
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Résumé |
L’Ordre Vétérinaire a décidé de présenter la saisine “Jusqu’où va-t-on dans les soins donnés à nos animaux de compagnie ?” au Comité d’Éthique CEAES, après la médiatisation d’une greffe rénale féline. Comparer l’abord éthique vétérinaire à celui des médecins humains, en dégager les spécificités, décrire les critères de décision dans les situations difficiles, a permis d’étudier ensuite le cas d’une greffe rénale. En médecine humaine, les principes d’autonomie, de bienfaisance et non-malfaisance et d’équité sont appliqués dans les décisions de soin; en médecine vétérinaire, le patient, être sensible, n’est pas en position de décision ni de consentement de soin; le “pet-parent” doit prendre les décisions en fonction de la qualité de vie de l’animal et de son bien-être, pleinement éclairé dans ses choix par le(s) vétérinaire(s). Une évidente part émotionnelle est à prendre en compte dans chaque contexte singulier. À partir du moment où un consentement éclairé aux soins, à visée curative ou palliative, a été obtenu, dans le respect de l’animal, du propriétaire, des données actuelles disponibles de la science, et des législations sur le médicament, la décision de soin ne devrait pas connaître de limite arbitraire ou morale.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Summary |
The Veterinary Order decided to present the referral “How far can we go in caring for our pets?” to the CEAES Ethics Committee, following the media coverage of a feline kidney transplant. Comparing the veterinary ethical approach to that of human doctors, identifying the specificities, describing the decision criteria in difficult situations, allowed the case of a kidney transplant to be studied. In human medicine, the principles of autonomy, beneficence and non-maleficence, and equity are applied to decisions on care; in veterinary medicine, the patient, a sensitive being, is not in a position to decide or consent to care; the “pet-parent” must make decisions based on the animal's quality of life and well-being, fully informed in his or her choices by the veterinarian(s). An obvious emotional component must be taken into account in each individual context. From the moment that informed consent to care, whether curative or palliative, has been obtained, with respect for the animal, the owner, current scientific data and legislation on medicines, the decision to care should not be subject to arbitrary or moral limits.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Limite de soin, Éthique du soin, Greffe de rein, Qualité de vie, Bien-être
Keywords : Limit of care, Ethic on care, Kidney transplant, Quality of life, Well-being
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