Apport des algorithmes de réduction d’artéfacts métalliques (IMAR) en TEP-Scanner - 03/08/21
, G. Guichaoua, M. Gourlan, G.P. Fontaine, F. Salmon, D. GoulonRésumé |
Objectif |
Nous disposons d’une nouvelle installation TEP Siemens Biograph Vision 450 associé à un scanner As64 équipé d’algorithmes itératifs de réduction des artéfacts métalliques (IMAR). Afin d’évaluer les conséquences de ces algorithmes sur la quantification du SUV, nous en avons également mesuré l’impact sur la précision des Unités Hounsfield (UH) du scanner.
Matériel et méthodes |
Nous avons réalisé différentes acquisitions d’un fantôme GAMMEX équipé d’inserts de densités connues et d’un objet métallique, générant des artéfacts. Nous avons également inséré au centre du fantôme une solution de 7,5 MBq de FDG. La correspondance densité-unité Hounsfield de référence est obtenue à partir de l’acquisition du fantôme, sans pièce métallique, avec une reconstruction standard (WFBP). Puis, nous avons réalisé plusieurs acquisitions complémentaires avec les différents algorithmes proposés (IMAR neuro, rachis, hanche, épaule, extrémité, cœur, thorax, dents). Nous avons comparé les variations des UH et valeurs de SUV (moyen et max) en fonction de l’algorithme utilisé dans et en dehors des régions artéfactées.
Résultats |
Les résultats montrent une variation significative des UH selon l’algorithme de correction utilisé. Cette variation est plus importante dans les régions à faible densité : Poumon inspiré d=0,29g/cm2 (−721,5±22,2 UH) et Poumon expiré d=0,44g/cm2 (−535,5±15,2 UH), mais aussi dans les régions à forte densité : Os cortical d=1,811g/cm2 (1325±11,6 UH). Dans les régions de densité intermédiaire (muscle, graisse, eau), les variations ne sont pas significatives. L’utilisation d’un algorithme itératif de réduction des artéfacts (IMAR) améliore aussi les valeurs du SUVmoyen et SUVmax (p<0,02) dans les régions impactées par la présence d’implants et n’occasionne pas de variations significatives des valeurs du SUVmoyen et max (p>0,1) dans les régions non artéfactées.
Conclusion |
Qualitativement, l’utilisation d’IMAR améliore considérablement la qualité des images scanner et favorise la pertinence au problème clinique posé. Quantitativement, la qualité des images TEP et les valeurs de SUV ne sont pas altérées par l’utilisation des algorithmes de correction des artéfacts métalliques (IMAR). Dans les zones d’artéfact, les valeurs de quantification en SUV sont même meilleures que celles obtenues à partir des cartes de correction d’atténuation issues de reconstructions tomodensitométriques classiques.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Imagerie, Quantification, Qualité
Plan
Vol 45 - N° 4
P. 179 - juillet 2021 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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