Depuis ces dernières années, le phénomène de vieillissement et des maladies associées est devenu un problème de santé publique très préoccupant. Le vieillissement, qu’il soit normal ou pathologique, suscite de fait un réaménagement psychique et social. Celui-ci est articulé avec la mise à mal des assises narcissiques du sujet, débouchant ainsi par le recours incessant à la mort. En effet, beaucoup de travaux montrent, que contrairement en Afrique, la personne âgée en Occident s’inscrit dans une dynamique d’anticipation de la mort. Cette quête de la mort intervient entre autres dans un contexte de fragilité psychique occasionné par la perte d’un conjoint, par un éloignement géographique des enfants, etc. À quelle lecture psychopathologique et interculturelle ce phénomène se prête-t-il ?

For these last years, the phenomenon of ageing and the related diseases have become an alarming major problem of public health in society. Whether normal or pathological, ageing entails in fact a psychological and social readjustment. This one is articulated with a certain disorder caused in the bases of the subject's narcissism, resulting in the ceaseless recourse to death. Indeed, many psychological researches show that elderly persons in Western societies, unlike in Africa currently, start to fall under a dynamics of anticipation of death. This search for death intervenues, among others, in a context of psychological brittleness caused by the loss of a spouse or by a geographical distance of the children. Which psychopathological and clinical reading this phenomenon is related to?