Relations entre l’indice d’athérogénicité plasmatique et le profil métabolique chez les femmes ayant une obésité morbide - 25/09/21
Résumé |
Objectif |
Déterminer les liens entre l’indice d’athérogénicité plasmatique (IAP) et le profil métabolique chez les femmes ayant une obésité morbide (OM).
Patients et méthodes |
Il s’agit d’une étude transversale ayant inclus 50 femmes avec un indice de masse corporelle≥40kg/m2. Les participantes ont bénéficié d’un examen clinique et d’un bilan métabolique. L’IAP a été calculé en utilisant la formule suivante : IAP=log10 (Triglycérides/HDL-C). Trois catégories ont été identifiées : faible risque : AIP<0,1, risque modéré : AIP entre 0,1 et 0,24 et risque élevé : AIP>0,24.
Résultats |
L’âge moyen des patientes était de 34,2±7,5 ans. Les prévalences du syndrome métabolique (SM), du syndrome des ovaires polykystiques et de la stéatose hépatique étaient respectivement de 96, 40, et 70 %. La valeur moyenne de l’IAP était de 0,11±0,20 [extrêmes : −0,27–0,61]. Cet indice était significativement corrélé avec l’insulinémie à jeun (r=0,354 ; p=0,012), l’indice de HOMA-IR (r=0,349 ; p=0,013), le taux des triglycérides (r=0,900 ; p<10−3), le HDLc (r=−0,618 ; p<10−3) et l’uricémie (r=0,289 ; p=0,042). L’aire sous la courbe ROC de l’IAP pour prédire le risque de SM était de 0,911. En fonction de l’IAP, les patientes étaient à faible risque dans 52 %, à risque modéré dans 22 % et à haut risque dans 26 % des cas. Le tabagisme (Odds ratio=16 ; p=0,013), l’hyperinsulinisme (Odds ratio=5 ; p=0,022) et l’hypertriglycéridémie (Odds ratio=9,7 ; p=0,006) étaient associés à un risque athérogène élevé.
Conclusion |
L’IAP est un bon marqueur du SM chez les femmes ayant une OM et il permet d’évaluer leur risque cardiovasculaire.
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Vol 82 - N° 5
P. 354 - octobre 2021 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.