La formation de l’interne en chirurgie du rachis en France : état des lieux, démographie, auto-évaluation et perspectives - 29/10/21
The training of residents in spinal surgery in France: An inventory and self-assessment
, Renan Chapon b, Yann Pelletier c, Hugo Marty d, Maxime Huneidi e, Laurie Simon f, Jean Meyblum gBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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Résumé |
Introduction |
La chirurgie du rachis, représentée à l’internat par la neurochirurgie et la chirurgie orthopédique, semble de moins en moins attrayante pour les futurs internes.
Hypothèses |
Il existe des pistes afin d’améliorer la formation de l’interne en chirurgie du rachis, ainsi que des pistes pour homogénéiser ces formations entre interne en neurochirurgie et en chirurgie orthopédique.
Matériel et méthodes |
Nous avons conduit une enquête nationale entre avril et juillet 2020, en diffusant un questionnaire numérisé par voie électronique. Des données démographiques, sur l’internat et son évaluation étaient recueillies chez des hommes et femmes effectuant leur internat de neurochirurgie ou d’orthopédie en France.
Résultats |
Un total de 49 réponses d’internes en formation ont été obtenues. Les internes avaient effectué en moyenne 3,6 semestres en chirurgie du rachis en CHU, et 0,8 semestres hors-CHU, mais significativement plus pour les internes d’orthopédie que de neurochirurgie. 94 % des internes souhaitaient qu’un poste d’interne en clinique leur soit proposé aux choix de stage, mais 39 % n’y avaient pas accès. Les parts les plus importantes de la formation théorique, du point de vue des internes, étaient la formation autonome et la formation encadrée par les enseignants. Mais la majeure partie des internes ne bénéficiaient pas de la demi-journée de formation autonome réglementaire, ni de staffs scientifiques ou de cours de DES de façon régulière. Les internes en orthopédie évaluaient mieux leurs connaissances en rachis déformatif que les internes en neurochirurgie. Un total de 21 % des internes s’estimaient autonomes au bloc opératoire ; 58 % s’estimaient autonomes pour poser les indications opératoires et 65 % s’estimaient autonomes en consultation. Au bloc opératoire, les internes s’estimaient relativement autonomes en chirurgie de hernie discale lombaire en ouvert, de recalibrage et d’ostéosynthèse percutanée, mais peu autonomes en chirurgie de hernie discale mini-invasive ou de fusion inter-somatique.
Discussion |
Afin d’améliorer la formation à la chirurgie du rachis, il faudrait permettre un meilleur accès à des stages hors-CHU, organiser plus de formations autonomes et encadrées, notamment les domaines du rachis tumoral, infectieux et déformatif, et développer la formation pratique, au bloc opératoire et en dehors du bloc opératoire, notamment dans les domaines de la fusion intersomatique et de la chirurgie mini-invasive.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Neurochirurgie, Orthopédie, Internat, Formation théorique, Formation pratique
Plan
Vol 107 - N° 7
P. 885-893 - novembre 2021 Retour au numéro
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