The COVID-19 pandemic has strongly affected France and has put a strain on its health professionals. As documented by literature, health professionals are at higher risk than the general population regarding their mental welfare. The study's objective was to measure the anxiety levels and its determinants of general practitioners of a French department during the first COVID-19 pandemic containment.

A survey through a self-completion questionnaire was sent to 250 general practitioners of the Bouches-du-Rhône department. Their anxiety state was measured using the Spielberg validated questionnaire the STAI-Y. Their experience, work organizations, and doctor/patient relationship were measured by ad hoc items developed during a focus group of five general practitioners.

Of the 60 general practitioners included in the survey, nearly 40% had high to very high levels of anxiety. The determinants of this anxiety were the female gender, the unsatisfactory working conditions, the constrains required to work reorganization (consultations and waiting room), and the worry of not being able to respond to the fears and questions of patients, thus a lower decision latitude in their work.

This survey documented the levels of general practitioners’ anxiety, as well as the determinants of this anxiety. Physicians offered a unanimous opinion of their general feeling of "disorganization and loneliness". General practitioners have demonstrated great adaptability and flexibility despite the difficulties, which has caused them major anxiety. This pandemic's resultant experiences can help better understand the vulnerability of caregivers to mental anguish/stress in order to strengthen primary prevention strategies.

La pandémie de COVID-19 a fortement touché la France et a mis à rude épreuve les professionnels de santé. Étant déjà plus à risque que la population générale sur le plan de la santé mentale, l'objectif de cette étude était de mesurer les niveaux d'anxiété et ses déterminants des médecins généralistes d'un département français, pendant la première période de confinement.

Une enquête a été envoyée à 250 médecins généralistes du département des Bouches-du-Rhône. Leur état d'anxiété a été mesuré par le questionnaire de Spielberg. Leur vécu, l'organisation du travail et la relation médecin/patient ont été mesurés par des items ad-hoc.

Sur les 60 médecins généralistes inclus, près de 40% présentaient des niveaux d'anxiété élevés à très élevés. Les déterminants de cette anxiété étaient le sexe féminin, les conditions de travail insatisfaisantes, les contraintes de la réorganisation du travail (consultations et salle d'attente), et le souci de ne pas pouvoir répondre aux craintes et interrogations des patients donc une moindre latitude décisionnelle dans leur travail.

Les résultats ont documenté les niveaux d'anxiété des médecins généralistes, ainsi que ses déterminants. Dans cette enquête, les médecins ont exprimé une opinion unanime sur leur sentiment général de «désorganisation et solitude». Ils ont fait preuve d'une grande adaptabilité et flexibilité malgré les difficultés, ce qui leur a causé une anxiété importante. Le vécu de cette pandémie peut aider à mieux comprendre la vulnérabilité des soignants à la souffrance psychologique afin de renforcer les stratégies de prévention primaire.