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Otites externes nécrosantes d’origine mycosique - 24/04/08

Doi : 10.1016/j.aorl.2007.06.003 
Radhouane Mani a, , Malek Belcadhi a, Nessrine Krifa a, Mohamed Abdelkefi a, Moncef Ben Said b, Kamel Bouzouita a
a Service d’ORL et de chirurgie cervicofaciale, CHU Farhat-Hached, avenue Ibn-ElJazzar, Sousse 4000, Tunisie 
b Laboratoire de parasitologie mycologie, CHU Farhat-Hached, 4000 Sousse, Tunisie 

Auteur correspondant.

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Résumé

Objectif

L’otite externe nécrosante (OEN) d’origine mycosique est rare, sa fréquence aurait augmenté ces dernières années. Nous rapportons quatre observations d’otites externes nécrosantes mycosiques, il s’agit à notre connaissance de la série la plus importante rapportée à ce jour. Nous discutons des difficultés diagnostiques et de la prise en charge thérapeutique de cette infection.

Observations

Il s’agit de deux hommes et deux femmes, tous diabétiques, âgés entre 69 et 74 ans. L’otite externe nécrosante a été traitée au début comme étant d’origine bactérienne, pour tous nos malades. Le diagnostic a été ensuite redressé après l’échec du traitement antibiotique. La culture a permis l’isolement de l’agent mycosique pour deux malades (Aspergillus flavus et Candida parapsilosis). Le diagnostic a été posé après une étude anatomopathologique pour un malade. Le dernier patient a été traité sans preuve mycologique.

Deux malades ont présenté une paralysie faciale périphérique au cours de l’évolution.

Le traitement était basé sur l’amphotéricine B par voie intraveineuse (IV) et l’itraconazole per os. La durée totale du traitement variait entre trois et six mois.

Trois malades sont guéris de leur infection. Un malade a été perdu de vue.

Conclusion

L’origine mycosique de l’otite externe nécrosante est difficilement mise en évidence par les simples prélèvements microbiologiques. Elle devra être suspectée devant la résistance au traitement antipyocyanique. Il faudra recourir à des biopsies profondes au niveau du conduit auditif externe ou de la mastoïde pour confirmer le diagnostic.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Abstract

Objective

Fungal necrotizing otitis externa is rare, although its frequency has increased over the last few years. We report four cases, which to our knowledge make up the largest series published and discuss the main diagnositic problems and the management of this infection.

Observations

Our study investigated two men and two women, all diabetics, aged between 69 and 74 years.

All four patients were first treated for bacterial necrotizing otitis externa. Diagnosis was reviewed after a lack of response to antibiotic therapy. Aspergillus flavus and Candida parapsilosis were the fungal agents isolated in each of the two patients. Diagnosis was established based on the pathological specimen for one patient. The last patient was treated without identifying the causal fungus.

Two patients developed facial paralysis during disease progression.

Treatment was based on intravenous amphotericin B and oral itraconazole. Three patients are now free of disease after a three- to six-month course of antifungal therapy; one patient was not followed up.

Conclusion

Fungal necrotizing otitis externa should be suspected in cases where there is no response to antipseudomonal antibiotic therapy. Deep biopsies from the external auditory canal or the mastoid are usually needed to confirm the diagnosis.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Mots clés : Otite externe nécrosante, Mycose, Ostéomyélite

Keywords : Necrotizing otitis externa, Fungus, Osteomyelitis


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Vol 125 - N° 1

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