Aperçu sur l’état nutritionnel évalué par l’IMC sur l’allergie au pollen d’olivier : résultats de l’enquête menée au niveau de la région Marrakech-Safi - 24/05/22
Résumé |
Introduction (contexte de la recherche) |
Le pollen d’olivier est la cause principale d’allergie respiratoire saisonnière dans le pourtour méditerranéen. Au Maroc, bien que la région de Marrakech soit connue par une production importante d’olivier, la situation des patients allergiques au pollen de cet arbre n’est pas bien cernée.
Objectif |
Le but de cette étude était d’établir un lien entre l’état nutritionnel évalué par l’indice de masse corporelle (IMC) et les allergies respiratoires, en particulier l’allergie au pollen d’olivier.
Méthodes |
L’enquête a été réalisée entre le 3 mai et le 16 juin 2021, dirigée par un questionnaire portant sur 22 questions et lancée sur les réseaux sociaux. Les participants devaient affirmer au début de l’enquête qu’ils sont allergiques au pollen d’olivier et qu’ils sont originaires de Marrakech-Safi. Autrement, le formulaire a été automatiquement fermé.
Résultats |
Parmi les 432 fiches recueillies, 139 (32,17 %) sujets étaient allergiques au pollen d’olivier. L’âge moyen était de 26,47±8,394 ans avec une prédominance féminine (H/F=0,18). L’évaluation de l’état nutritionnel par l’IMC varie de 10,52kg/m2 à 29,41kg/m2, avec une valeur moyenne de 19,42±3,28kg/m2. Plus de la moitié des patients avaient un IMC normal (58,3 %), tandis qu’une insuffisance pondérale et un surpoids étaient notées chez respectivement 37,4 % et 3,6 % des cas. Le taux des patients ayant déclaré avoir des problèmes digestifs était de 24,5 %. Les manifestations cliniques (associées ou isolées) étaient dominées par la rhinite (92,1 %), suivie par la conjonctivite (65,4 %), l’asthme (59 %) et l’urticaire (22,3 %). La monosensibilisation à l’olivier était déclarée par 36,5 % des cas. Les allergies les plus fréquemment associés à l’olivier étaient les acariens (37,4 %), les pollens (10,1 %) et la squame du chat (8,6 %). L’atopie familiale a été notée chez 34,5 % des cas et elle était de 23 % du côté de la mère et de 7,9 % du côté du père et 3,59 % du côté des deux parents.
Conclusions |
Les données rassemblées dans cette enquête ont permis d’élucider la situation sociodémographique, anthropométrique et clinique des personnes enquêtées, atteintes d’allergie au pollen d’olivier.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Plan
Vol 62 - N° 3
P. 332-333 - avril 2022 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Déjà abonné à cette revue ?