Somatic mutations in human cancer: applications in molecular epidemiology - 25/04/08
| pages | 10 |
| Iconographies | 3 |
| Vidéos | 0 |
| Autres | 0 |
La protéine suppresseur de tumeur p53, une fois activée par différentes formes possibles de stress, induit l’arrêt du cycle cellulaire, la réparation de l’ADN et l’apoptose. Quand elle est activée, cette protéine « maître » module sa réponse selon la nature et l’intensité du stress. Le gène TP53 est le gène le plus muté dans les cancers, avec près de 20 000 mutations décrites. La plupart des mutations sont des mutations faux-sens et affectent essentiellement 200 codons dans la région centrale du gène. Dans différents cancers, les distributions des types de mutation et des sites d’occurrence suivent un profil reflétant les effets de mutagènes environnementaux. La mutation au codon 249 du gène TP53 dans les carcinomes hépatocellulaires des régions du globe caractérisées par de hauts niveaux en aflatoxine B1, un mutagène, et une infection endémique du virus HB, est un exemple d’une telle empreinte moléculaire. Récemment, des mutations de TP53 ont été détectées dans du matériel génétique de substitution comme l’ADN circulant isolé à partir du plasma. Les mutations plasmatiques de TP53 peuvent être détectées dans le sang de patients pré-cancéreux ou cancéreux, avec comme application potentielle la détection précoce du cancer. Ainsi, les mutations de TP53 ont des applications multiples comme marqueurs d’exposition à des mutagènes, ou comme marqueurs intermédiaires dans l’évaluation de l’occurrence ou de la progression du cancer.
The tumour suppressor protein p53 mediates cell-cycle arrest, DNA repair and apoptosis after activation by multiple forms of cellular stresses. When activated, this “master protein” modulates its response depending on the type and intensity of the stress. The TP53 gene with its nearly 20,000 described mutations is the most mutated gene in cancer. Most mutations are missense and occur at over 200 codons within the central portion of the gene. In several cancers, the distribution of mutation types and sites follow a specific pattern reflecting the effects of environmental mutagens. An example for such a “mutagen fingerprint” is TP53 mutation at codon 249 in hepatocellular carcinoma in regions of the world characterised by high levels of the mutagen aflatoxin B1 and endemic HBV infection. Recently, TP53 mutations have been detected in surrogate sources of genetic material such as free circulating DNA isolated from plasma. Plasma TP53 mutations can be detected in the blood of pre-cancer and cancer patients, with potential application for early cancer detection. Thus, TP53 mutations have multiple applications as markers of mutagenic exposures, or as intermediate end-points in assessment of cancer occurrence and progression.
Mots clés : p53 , Empreinte moléculaire , Pronostic , Détection précoce
Keywords:
p53
,
Fingerprints
,
Prognosis
,
Early detection
Plan
© 2005 Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.
Vol 53 - N° 3
P. 257-266 - juin 2005 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’achat d’article à l’unité est indisponible à l’heure actuelle.
Déjà abonné à cette revue ?

