Érysipèle : évolution médicale sous traitement. Complications - 29/04/08
B. Crickx [1]
Voir les affiliationspages | 1 |
Iconographies | 2 |
Vidéos | 0 |
Autres | 0 |
Objectif |
Étudier l'évolution et les complications des érysipèles sous traitement.
Méthode |
À partir des données publiées des 20 dernières années (mot clé « érysipèle »), les paramètres suivants ont été étudiés : pourcentage d'évolution favorable, délai de guérison, complications locales et générales, identification des facteurs de gravité, mortalité.
Résultats |
L'évolution sous traitement et les complications de l'érysipèle ne sont disponibles qu'à partir de séries hospitalières. L'antibiothérapie générale (pénicilline, roxithromycine ou pristinamycine) permet une évolution favorable dans environ 80 p. 100 des cas ; apyrexie en 24 à 48 heures et signes locaux améliorés en quatre à six jours. La durée d'hospitalisation est variable suivant la population étudiée, le mode d'administration de l'antibiotique et la comorbidité (en moyenne dix à 13 jours).
Des complications sont signalées au cours des érysipèles de jambe : abcès et/ou nécrose justifiant un geste chirurgical limité ; phlébites profondes absentes ou rares en dehors de groupes à risques préexistants ; mortalité de 0,5 p. 100 surtout en rapport avec la comorbidité ; fréquence des récidives dans 17 à 25 p. 100.
Conclusions |
L'absence de données concernant la prise en charge extra-hospitalière incite à interpréter avec prudence les résultats suscités, mais la réponse au traitement, superposable dans toutes les études, autorise à définir des critères de surveillance extrapolables aux malades traités en ambulatoire. L'anticoagulation systématique doit être remise en question avec le risque iatrogène et leur coût. La fréquence des récidives incite à l'éradication ou la prévention des facteurs derisque locorégionaux (porte d'entrée, oedème).
Erysipelas: evolution under treatment, complications. |
Objective |
The authors studied the evolution and the complications of lower limb erysipelas under antibiotherapy.
Method |
The following parameters were studied in literature over the last 20 years (keyword = erysipelas): percentage of favorable course, delay for cure, local or systemic complications, prognostic factors, and mortality.
Results |
Data was only available in series of hospitalized patients. The lower limbs were the exclusive or the most frequently involved areas. Under systemic antibiotherapy, the overall efficacy rates reached 76-84 p. 100, with apyrexia within 24 to 48 h, and regression of local symptoms within 4 to 6 days. The median hospital stay was 10-13 days. A longer hospital stay was observed for: older patients, associated diseases, longer duration of illness prior to admission, and presence of a leg ulcer. Complications were observed: abscess or superficial necrosis (3-12 p. 100), deep thrombophlebitis in 1.4 p. 100 of retrospective studies vs. 2.6-15 p. 100 in prospective series. Mortality was low (0.5 p. 100) due to systemic complications more than to the severity of local symptoms. Relapse was frequent (15-25 p. 100).
Discussion |
The unavailability of data concerning outpatients limits the formulation of valid conclusions. Nevertheless the medical course was favorable (80 p. 100) with apyrexia within 2 days, and absence of local symptoms within 4 to 6 days. Mortality or longer duration of hospital stay was linked to age or to associated diseases. The risk of deep thrombophlebitis was rare in absence of predisposing factors. Systematic prevention should be suggested and care given to local predisposing factors responsible for frequent recurrent forms.
Plan
© 2001 Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.
Vol 128 - N° 3
P. 358 - avril 2001 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’achat d’article à l’unité est indisponible à l’heure actuelle.
Déjà abonné à cette revue ?