Effect of mitral regurgitation on stroke risk in patients with non-rheumatic atrial fibrillation - 01/09/22
Effet de la régurgitation mitrale sur le risque d’accident vasculaire cérébral chez les patients atteints de fibrillation auriculaire non rhumatismale
, Pablo Domínguez-Erquicia a, Emad Abu-Assi a, b, Ana Ledo-Piñeiro a, André González-García a, Carla Iglesias-Otero a, Enrique García-Campo a, b, Andrés Íñiguez-Romo a, bGraphical abstract |
Summary |
Background |
Atrial fibrillation (AF) carries a thrombotic risk related to blood stasis in the left atrium. In patients with rheumatic valve disease and AF, the presence of severe mitral regurgitation (MR) has been shown to reduce the risk of atrial thrombosis and stroke. However, in patients without rheumatic disease, the results are controversial.
Aim |
To analyse the association between MR and the incidence of stroke in patients with non-rheumatic AF.
Methods |
We analysed data from the retrospective CardioCHUVI-AF registry, which includes 15,720 patients with AF (without mechanical prostheses or rheumatic valvular disease) in the Vigo area of Spain, during 2014–2018. We grouped the patients according to MR grades: 0–2 (n=15,194) and 3–4 (n=526). We performed univariate and multivariable competitive risk analyses to analyse the association between MR and stroke, with death as the competitive event.
Results |
During a median (interquartile range [IQR]) follow-up of 4.9 (2.8–4.9) years, 859 patients (5.5%) suffered a stroke. The stroke incidence was 1.3 per 100 person-years (95% confidence interval [95% CI]: 1.2–1.4), with no difference between the MR groups. In univariate analysis, no relationship was observed between MR grade and stroke (subdistribution hazard ratio [sHR]: 1.12, 95% CI: 0.79–1.60; P=0.53); likewise after multivariable analysis (sHR: 0.98, 95% CI: 0.68–1.41; P=0.90). This same relationship was evaluated in subgroups of interest (patients with and without: oral anticoagulation, CHA2DS2-VASc≥2, prior heart failure, aortic valve disease, left ventricular ejection fraction≤40%, and moderate–severe left atrial dilation), with results consistent with the overall population.
Conclusion |
In our large registry of patients with non-rheumatic AF, we did not find a protective effect of grade 3–4 MR on the risk of stroke.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Résumé |
Contexte |
La fibrillation auriculaire (FA) comporte un risque thrombotique lié à la stase sanguine produite dans l’oreillette gauche. Chez les patients atteints de valvulopathie rhumatismale et de FA, il a été démontré que la présence d’une régurgitation mitrale (RM) sévère réduit le risque de thrombose auriculaire et d’accident vasculaire cérébral (AVC). Chez les patients sans maladie rhumatismale, les résultats sont controversés.
Objectif |
D’analyser l’association entre la RM et l’incidence des AVC chez les patients atteints de FA non rhumatismale.
Méthodes |
Nous avons analysé les données du registre rétrospectif CardioCHUVI-AF, qui comprend 15 720 patients atteints de FA (à l’exclusion des patients porteurs de prothèses valvulaires et de valvulopathies rhumatismales) dans la région de Vigo en Espagne, de 2014 à 2018. Nous avons regroupé les patients selon les grades RM : 0–2 (n=15 194) et 3–4 (n=526). Nous avons effectué une analyse multivariée du risque concurrentiel pour analyser l’association entre la RM et l’AVC avec un modèle de risque compétitif, la mort étant l’événement compétitif.
Résultats |
Au cours d’un suivi médian (intervalle interquartile [IQR]) de 4,9 (2,9–4,9) ans, 859 patients (5,5 %) ont subi un AVC. Le taux d’incidence d’AVC était de 1,3 pour 100 années-personnes (intervalle de confiance à 95 % [IC95 %] : 1,2–1,4), sans différence entres les groupes de RM. Dans l’analyse univariée, aucune relation n’a été observée entre les grades de RM et l’AVC (rapport de risque de sous-distribution [sHR] : 1,12, IC95 % : 0,79–1,60 ; p=0,53). Après l’analyse multivariée, aucune association significative n’a été observée entre les grades de RM et l’AVC (sHR : 0,98, IC95 % : 0,68–1,41 ; p=0,90). Cette même relation a été évaluée par sous-groupes d’intérêt (patients avec et sans: anticoagulation orale, CHA2DS2-VASc≥2, insuffisance cardiaque antérieure, fraction d’éjection ventriculaire gauche≤40 %, maladie de la valve aortique et dilatation auriculaire gauche), avec des résultats cohérents avec l’échantillon global.
Conclusion |
Dans notre vaste registre de patients atteints de FA non rhumatismale, nous n’avons pas trouvé d’effet protecteur d’une RM significative (grades 3–4) sur le risque d’AVC.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Keywords : Mitral regurgitation, Stroke, Anticoagulation, Atrial fibrillation, Thrombotic risk
Mots clés : Régurgitation mitrale, Accident vasculaire cérébral, Anticoagulation, Fibrillation auriculaire, Risque thrombotique
Abbreviations : AF, CHA2DS2-VASc, CHADS2, CI, HF, IQR, LAAT, LASEC, MR, sHR, VHD
Plan
Vol 115 - N° 8-9
P. 448-456 - août 2022 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
