À partir des examens oculaires de 108 chiens Teckel standard à poil dur (73 femelles et 35 mâles) âgés de 3 mois à 11 ans, trois formes de persistance de la membrane pupillaire ont été observées, séparément ou en association : fibres irido-iriennes chez 25 femelles et 11 mâles, taches pigmentées centrales isolées sur la capsule cristallinienne antérieure chez 7 femelles et 5 mâles, fibres irido-cristalliniennes et cataracte induite chez 2 femelles et 1 mâle. Parmi les 108 sujets examinés, deux pedigrees d’étude consanguins ont été isolés, et leur analyse a montré qu’un mode de transmission polygénique de la persistance de la membrane pupillaire était compatible avec la répartition des cas observés. La fréquence de l’affection est très supérieure à celle décrite dans la littérature pour la race. La variabilité des phénotypes et l’influence de celui des géniteurs des chiens atteints est en faveur de l’hypothèse polygénique. Une proposition de prise en compte de la persistance de la membrane pupillaire dans la sélection raciale est formulée.

From 108 standard wire-haired Dachshunds (73 females and 35 males), aging from 3 months to 11 years, three forms of persistent pupillary membrane were identified: strands from iris to iris in 25 females and 11 males, central pigmented dots on the anterior capsule of the lens in 7 females and 5 males, strands from iris to lens with secondary cataract in 2 females and 1 male. Among the 108 dogs, two short pedigrees of closely related individuals were isolated and a polygenic mode of inheritance was suggested by their analysis. The frequency of the disease in the breed was considerably higher than in the literature reports. The variability of the observed phenotypes, the influence of parents’ phenotypes on their litters was in favour of a polygenic mode of inheritance. PPM was proposed to be taken in account in the breed selection.