Stigmatizing attitudes and social perception towards mental illness among Moroccan medical students - 18/05/23
Attitudes stigmatisantes et représentations sociales à l’égard de la maladie mentale chez les étudiants en médecine marocains
, T. Tabril a, b, I. Benhammou a, b, Y. Benhaddouch a, b, C. Baqadir a, M. Essounni e, A. Bout a, b, S. Boujraf b, C. Aarab a, b, I. Rammouz f, N. Tachfouti c, d, R. Aalouane a, bAbstract |
Objectives |
This study aimed to explore medical students’ attitudes, social perception, and knowledge towards mental illness and identify the associated factors.
Methods |
A cross-sectional study was conducted in the Medical Faculty of Fez. A representative sample of 420 Moroccan students from the first to the seventh years was selected randomly during the academic year (2018/2019). They completed the Mental Illness Clinicians Attitudes scale (MICA) and a self-questionnaire exploring sociodemographic data, the university course, social perception and knowledge towards mental illness, and the potential consideration of psychiatry as a career.
Results |
The average age of participants was 21.73 years (SD ±2.60), and 72.4% (n=304) of respondents were female (M/F gender ratio=0.39). The participants held stigmatizing attitudes and negative social perceptions towards mental illness, as indicated by the high score of the MICA scale (mean=57.24; SD ±9.95). Females (p=0.02) and married students (p=0.02) showed significantly more tolerant attitudes. The attitudes of students (p=0.37) who completed the psychiatry clerkship were slightly more favorable (p=0.15). There was no significant difference in attitudes according to the level of study (p=0.06). Students with a lower socioeconomic level tended to be less stigmatizing (p=0.08). The assessment of knowledge about mental illness among students objectified major gaps. A total of 17.9% (n=75) considered psychiatry as a career.
Conclusion |
The attitudes of medical students in this study were stigmatizing, and this should without delay motivate Moroccan research, educational and health authorities to investigate further scientific research in this area to address these attitudes and remedies.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Résumé |
Objectifs |
L’évaluation des attitudes et des représentations sociales envers la maladie mentale chez les étudiants en médecine est primordiale dans le contexte marocain, où les données sont très limitées en l’absence de programmes destinés aux étudiants dans ce domaine. L’objectif de cette étude était d’explorer les attitudes, les représentations sociales, et les connaissances des étudiants en médecine à l’égard de la maladie mentale et d’identifier les facteurs associés.
Méthodes |
Une étude transversale a été menée à la Faculté de médecine de l’Université de Fès. Un échantillon représentatif de 420 étudiants a été sélectionné aléatoirement de la première à la septième année au cours de l’année universitaire (2018/2019). Ils ont rempli l’échelle MICA et un auto-questionnaire explorant les données sociodémographiques, le cursus universitaire, les connaissances et les représentations sociales à l’égard de la maladie mentale, et la considération de la psychiatrie comme une carrière.
Résultats |
L’âge moyen des participants était de 21,73 ans (DS ±2,60) et 72,4 % (n=304) des répondants étaient des femmes (H/F=0,39). Les participants avaient des attitudes stigmatisantes et des représentations sociales négatives à l’égard de la maladie mentale, indiquées par un score élevé sur l’échelle MICA (moyenne=57,24, DS±9,95). Les femmes (p=0,02) et les étudiants mariés (p=0,02) avaient significativement des attitudes plus positives. Les attitudes des étudiants qui ont validé le stage de psychiatrie étaient légèrement plus favorables (p=0,15). Il n’y avait pas de différence significative des attitudes selon le niveau d’étude (p=0,06). Les élèves de bas niveau socio-économique avaient tendance à être moins stigmatisants (p=0,08). L’évaluation des connaissances sur la maladie mentale a objectivé des lacunes majeures. Au total, 17,9 % (n=75) des étudiants considéraient la psychiatrie comme une carrière.
Conclusion |
Les attitudes des étudiants en médecine dans cette étude étaient stigmatisantes, ce qui devrait sans délai inciter les autorités marocaines de recherche, d’éducation, et de santé à investir davantage dans la recherche scientifique dans ce domaine pour remédier à ces attitudes.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Keywords : Stigma, Attitudes, Social perception, Medical students, Mental illness
Mots clés : Stigmatisation, Attitudes, Représentations sociales, Étudiants en médecine, Maladie mentale
Plan
Vol 49 - N° 3
P. 275-283 - juin 2023 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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