Ascite cirrhotique - 28/06/23
Résumé |
L'ascite est la complication la plus fréquente de la cirrhose. Elle se développe chez 5 à 10 % des patients chaque année. Sa prise en charge est fondée sur des mesures symptomatiques, incluant la restriction sodée, les diurétiques et les paracentèses. Le traitement de l'étiologie de la cirrhose doit toujours y être associé, car il peut à lui seul améliorer grandement l'ascite. Chez certains patients, ces mesures ne permettent pas de traiter efficacement l'ascite : on parle alors d'ascite rapidement récidivante, voire réfractaire. Dans ces circonstances, la qualité de vie est mauvaise et le pronostic vital du patient est engagé. Il faut alors discuter rapidement de thérapeutiques plus agressives, telles que le transjugular intrahepatic portosystemic shunt (TIPS) ou la transplantation hépatique (TH). De façon plus récente, les perfusions régulières d'albumine ont montré une certaine efficacité chez des patients sélectionnés. D'autres traitements symptomatiques, comme la pompe péritonéovésicale, peuvent être intéressants, mais sont actuellement peu disponibles en France. Enfin, des dispositifs intrapéritonéaux (port à cath [PAC] ou PleurX®) peuvent être proposés de façon palliative. Dans ce chapitre, après une courte introduction, la physiopathologie de l'ascite au cours de la cirrhose est abordée, puis sont détaillés les diagnostics différentiels de l'ascite du cirrhotique en insistant sur les éléments-clés qui peuvent aider le clinicien dans sa pratique quotidienne. Ensuite, c'est la prise en charge de l'ascite non réfractaire, puis de l'ascite réfractaire qui est traitée. Un algorithme de prise en charge est proposé.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots-clés : TIPS, Transplantation hépatique, Albumine, Pompe péritonéovésicale, Cathéter tunnélisé péritonéal
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