Organisation de la réponse gouvernementale en cas d’événement chimique agressif - 24/09/23
Résumé |
Le Secrétaire général de la défense et de la sécurité nationale (SGDSN) assiste le Premier ministre dans l’exercice de ses responsabilités en matière de défense et de sécurité nationale. À ce titre, il anime et coordonne les travaux interministériels relatifs à la politique de défense et de sécurité nationale et aux politiques publiques qui y concourent ; en appui du coordonnateur national du renseignement et de la lutte contre le terrorisme, il concourt à l’adaptation du cadre juridique dans lequel s’inscrit l’action des services de renseignement et à la planification de leurs moyens et assure l’organisation des groupes interministériels d’analyse et de synthèse en matière de renseignement ; il élabore la planification interministérielle de défense et de sécurité nationale, veille à son application et conduit des exercices interministériels la mettant en œuvre. Il coordonne la préparation et la mise en œuvre des mesures de défense et de sécurité nationale incombant aux divers départements ministériels et s’assure de la coordination des moyens civils et militaires prévus en cas de crise majeure ; il veille à la cohérence des actions entreprises en matière de politique de recherche scientifique et de projets technologiques intéressant la défense et la sécurité nationale et contribue à la protection des intérêts nationaux stratégiques dans ce domaine. Le SGDSN assure la présidence du comité stratégique NRBC-E. Ce comité est chargé d’assurer la cohérence interministérielle des capacités de protection contre les menaces NRBC et E ainsi que la bonne exécution des programmes afférents à ces capacités. Présidé par le Secrétaire général du SGDSN, il regroupe des autorités désignées par chaque ministre pour coordonner l’action de l’ensemble des directions et services dans le domaine NRBC-E. Lors d’un événement chimique agressif, l’ensemble des capacités de l’État sont mobilisées afin de prendre toutes les mesures nécessaires pour prévenir toute attaque NRBC, et même si cela se produit, minimiser et atténuer les effets sur les personnes, les biens ou l’environnement ainsi que préserver l’intérêt vital de la nation. Toutes ces mesures doivent faire partie d’une politique de gestion des risques au niveau gouvernemental, territorial et local, en association avec des organisations internationales et des institutions européennes. Cette politique est la stratégie de l’État sur la préparation et la réponse au terrorisme NRBC. Cette mobilisation se concrétise par le déclenchement du plan gouvernemental NRBC et la mobilisation de la cellule interministérielle de crise. La direction politique et stratégique relève du Premier ministre qui désigne, s’il le souhaite, un ministre chargé de la conduite opérationnelle de la crise avec l’ensemble des ministères concernés. Ce plan est décliné au niveau des zones de défense et de sécurité et dans tous les départements. Sur le plan tactique, la doctrine nationale d’emploi des moyens de secours et de soins face à une action terroriste mettant en œuvre des matières chimiques s’applique en s’appuyant sur les moyens départementaux, régionaux, zonaux et nationaux : circulaire no 700/SGDSN/PSE/PSN du 2 octobre 2018 (dite circulaire 700/SGDSN).
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Vol 35 - N° 3S
P. S117-S118 - octobre 2023 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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