Restauration partielle collée en technique indirecte de la dent postérieure pulpée - 16/11/23
Résumé |
L'avènement des techniques adhésives autorise des préparations conservant un maximum de tissus dentaires. En effet, le collage à l'émail ou à la dentine permet de s'affranchir de moyens de rétention mécanique comme l'ancrage radiculaire. Ainsi, la dentisterie adhésive évite une destruction coronaire supplémentaire et aboutit à la préservation de la vitalité pulpaire. Les restaurations partielles collées s'inscrivent dans un gradient thérapeutique qui peut être adapté au degré de délabrement de la dent postérieure : restaurations directes, restaurations indirectes partielles (inlay, onlay, overlay), restaurations indirectes complètes (couronne périphérique), les restaurations indirectes devant être privilégiées lorsque le cahier des charges des restaurations directes ne peut plus être rempli. Quatre paramètres d'évaluation sont alors à prendre en compte : le volume de la perte de substance, le nombre de cuspides perdues, le nombre de restaurations par quadrant et le contexte occlusal. Les biomatériaux choisis doivent répondre aux objectifs définis dans le cahier des charges : assurer une étanchéité dentinaire, compenser le volume dentinaire, offrir une surface capable de restaurer l'aspect anatomique (forme et couleur), de résister aux contraintes fonctionnelles et à la corrosion buccale, et enfin d'être compatible avec le tissu parodontal. Les principes de préparations pour les restaurations partielles collées en technique indirecte doivent être adaptés selon le biomatériau choisi pour la substitution de l'émail ou de l'ensemble dentine-email. Ces traitements restaurateurs adhésifs permettent de retarder la réalisation de couronnes périphériques afin de limiter l'indication aux dents présentant une perte tissulaire plus importante.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots-clés : Restauration partielle collée, Scellement dentinaire immédiat, Dent pulpée
Plan
☆ | Pour citation, ne pas utiliser la référence ci-dessus de cet article, mais la référence de la version originale publiée dans EMC - Médecine buccale 2022;15(1):1-11 [Article 28-616-G-10]. |
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