La rencontre avec les images violentes chez les 11–13 ans, du stress à la grégarité - 27/05/08
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Résumé |
Cet article rend compte des résultats d’une recherche, récemment achevée, consacrée aux « Effets des images télévisuelles violentes sur les prime adolescents ». Ce travail a abordé la question de l’influence des écrans, à travers des approches cliniques—tant individuelles que groupales—des jeunes adolescents à qui ont été présentées, d’une manière différentielle, des images violentes et des images non violentes. Il a cherché à traiter plus particulièrement la question : comment interfèrent les groupes et les images pour entraîner des comportements violents qu’on est parfois tenté d’attribuer trop rapidement aux images seules ? Les images violentes accroissent la vulnérabilité des enfants à la violence des groupes dans la mesure où ceux qui les ont vues éprouvent des sensations, des émotions et des états du corps difficiles à maîtriser et donc angoissants et qu’ils sont particulièrement tentés d’adopter les repères que leur propose leur groupe d’appartenance, voire le leader de ce groupe. On peut donc dire que la violence des images prépare à la violence des groupes et que la violence des groupes redouble la violence des images. Des propositions sont tirées de ce travail de recherche pour la mise en place d’une éducation aux médias et aux images. Il s’agirait en quelque sorte de revenir à la vraie vocation de l’école, celle d’apprendre à symboliser les expériences du monde par tous les moyens possibles.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Abstract |
This paper gives an account of recently completed research on the effects of violent TV images on early adolescents. This work deals with the question of the influence of the (small) screen on early adolescents presented differentially with violent and non-violent images using both group and individual clinical approaches. In particular, the work has tried to deal with one particular question : in what ways might groups and images interfere with each other and lead to violent behaviours ? (Even though violent images are usually held responsible for violent behaviours). Violent pictures increase childrens’ vulnerability to the group violence : children who have seen such images experience sensations, emotions and bodily states which are hard to control and are therefore disturbing. These children are tempted to adopt the reference points of their peer group or even those of the group leader. It can therefore be said that the violence preparation for group violence, in turn further intensifies the violence of the (original) images. Certain proposals have been abstracted from this research for the use in establishing media- and image-education programs. The authors believe this could lead to a return towards the real purpose of the school: the teaching of the symbolisation of life’s experiences using all possible means.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots-clé : images violentes, prime adolescence, stress, grégarité
Keywords : violent images, early adolescence, stress, gregariousness
Plan
Vol 50 - N° 4
P. 292-299 - juin 2002 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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