La lactation, inhibition et rôle du pharmacien - 16/06/08
Doi : 2007#11686
Jacques Buxeraud : Professeur des Universités, professeur de chimie thérapeutique ,
Sébastien Faure : Maître de conférences des Universités
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Depuis plusieurs années, l’accent est mis sur les bénéfices de l’allaitement maternel notamment dans le cadre de la relation mère/enfant. Il existerait en outre une supériorité de l’allaitement maternel sur l’allaitement artificiel tant au niveau de la nutrition que de la protection contre les infections. La fréquence et la durée de l’allaitement maternel ne cessent de croître en France puisque plus de 50 % des mères allaitent à la sortie de la maternité, soit 10 % de plus qu’il y a 10 ans. Elles sont encouragées dans ce sens par le Plan national nutrition santé 2006-2010 qui projette de porter le taux d’allaitement exclusif de 56 à 70 % en 2010. Les chiffres de l’allaitement en France demeurent cependant très inférieurs à ceux de la plupart des pays européens. Dans certains cas, l’inhibition de la lactation est nécessaire. Le pharmacien a un rôle important à jouer tant au niveau du suivi thérapeutique qu’en termes de conseils.
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