Diagnosis and evaluation of anterior and posterior urethral stenosis in men: Clinical and radiological aspects - 24/11/24
Diagnostic et évaluation d’une sténose de l’urètre antérieur et postérieur chez l’homme : aspects cliniques et radiologiques
, Paul Neuville a, Mathieu Fourel d, François-Xavier Madec b, Damien Carnicelli a, Nicolas Couteau a, Constance Poillion a, Gilles Karsenty c, François Marcelli dSummary |
Background |
The diagnosis of urethral strictures logically includes a precise assessment of urinary symptoms, but must also take into account the impact on sexuality. What role will new imaging play in 2024?
Methods |
A literature review from December 2020 to December 2023 was carried out, combined with a synthesis of the recommendations of the American, Canadian, European and French urology associations. References from these recommendations were also used.
Results |
The evaluation of urethral stenosis comprises several phases. First phase: questioning will focus on making an etiological diagnosis and establishing the impact on urinary and sexual quality of life, with the help of questionnaires. Second phase: the clinical examination should not be overlooked, as it will have a major impact on treatment proposals. Third phase: additional examinations are needed to make a positive diagnosis of the stenosis, and to assess its extent, severity and consequences. These include flowmetry/post-voiding residual (PVR), retrograde uretrography (RUG) and voiding cystourethrography (VCUG) together with fibroscopy. Today, there is a growing consensus in favor of MRI for the evaluation of posterior urethral stenosis, in particular to search for associated lesions.
Conclusion |
The evaluation of urethral strictures should focus on making a positive and etiological diagnosis. It is essential to assess the impact on voiding and sexual activity, as well as any associated lesions, which may affect management and the information given to patients.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Résumé |
Contexte |
Le diagnostic des sténoses de l’urètre comprend logiquement une évaluation précise des symptômes urinaires mais devra s’attacher à évaluer le retentissement sur la sexualité. Quelle place donner aux nouvelles imageries en 2024 ?
Méthodes |
Une recherche bibliographique de la littérature de décembre 2020 à décembre 2023 a été réalisée, associée à une synthèse des recommandations des associations d’urologie américaine, canadienne, européenne et française. Les références issues de ces recommandations ont également été utilisées.
Résultats |
L’évaluation d’une sténose de l’urètre comprend plusieurs phase. Première phase : l’interrogatoire qui s’attachera à faire le diagnostic étiologique et le retentissement sur la qualité de vie urinaire et sexuelle en s’aidant de questionnaire. Deuxième phase : l’examen clinique ne devra pas être oublié car il impactera fortement les propositions thérapeutiques. Troisième phase : la réalisation d’examen complémentaire s’attachera à faire le diagnostic positif de la sténose et à évaluer l’étendue, la sévérité et les conséquences de la sténose. On retiendra le trépieds débitmétrie/résidu post-mictionnel (RPM), l’urétrocystographie rétrograde et mictionnelle (UCRM) et la fibroscopie. La réalisation d’une IRM fait aujourd’hui de plus en plus consensus dans l’évaluation d’une sténose de l’urètre postérieur notamment pour chercher des lésions associées.
Conclusion |
L’évaluation d’une sténose de l’urètre s’attachera à faire le diagnostic positif et étiologique. Il sera indispensable d’évaluer le retentissement mictionnel et sexuel ainsi que les lésions associées qui pourront modifier la prise en charge et l’information donnée aux patients.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Keywords : Diagnosis, Urethral stricture, RUG, Fibroscopy, Flowmetry
Mots clés : Diagnostic, Sténose urétrale, UCRM, Fibroscopie, Débitmétrie
Plan
Vol 34 - N° 11
Article 102721- novembre 2024 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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