La rupture d’un anévrysme peut entraîner des conséquences très différentes selon la localisation, l’importance, le délai de mise en route des soins, l’âge du patient, le terrain... pouvant aller de la mort immédiate à la guérison sans séquelle. Le pronostic, délicat à poser entre ces deux extrêmes, laisse souvent patient et famille dans l’angoisse du lendemain ou au contraire rétifs à accepter une hospitalisation en réanimation. Le rôle des soignants en termes d’accompagnement s’avère très important. Informer une famille sans dépasser ses prérogatives, redonner confiance aux patients atteints de séquelles, assister les proches d’un patient plongé dans un coma dépassé, autant de situations auxquelles doivent faire face les soignants travaillant en neurochirurgie.

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Vol 2005 - N° 0016

P. 19-24 - août 2003 Retour au numéro

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