Le transfert anténatal - 19/06/08
Marie-France Guérel : Journaliste
Les progrès scientifiques et médicaux nous ont beaucoup apporté ces dernières décennies dans le domaine de la naissance et de la parentalité. Des possibilités de contraception multiples permettent d’adapter la méthode choisie aux exigences physiologiques de la femme mais aussi à ses demandes spécifiques, voire à sa vie de couple. Les fécondations médicalement assistées, la fécondation in vitro et les techniques de pointe qui ont révolutionné ce domaine ont permis à des couples confrontés à la stérilité de devenir parents. Le suivi de la grossesse, optimisé par l’échographie et la batterie de tests aujourd’hui à notre disposition, permet de prévenir nombre d’accidents et d’éviter parfois la prématurité dont le taux a régulièrement diminué jusqu’en 1980.\nAprès une stabilisation, une augmentation du taux de la grande prématurité est apparue. Ce phénomène est attribué essentiellement à la multiplication des grossesses multiples et à la prématurité médicalement induite. Aujourd’hui, s’il est peu probable que nous puissions diminuer le taux de prématurité, il est possible d’en diminuer les effets délétères. Pour ce faire, il faut que tout enfant né prématurément soit pris en charge dans une structure adaptée. C’est pour y parvenir que le transfert anténatal est envisagé pour toute future maman dont la situation nécessite l’hospitalisation dans un service spécialisé pour elle et-ou pour l’enfant à naître.\n
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Vol 2003 - N° 0011
P. 11-21 - mai 2003 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.