L e patient en phase critique a de multiples raisons de jeûner :

• hospitalisé, il est éloigné de son milieu familial ;
• il ne reçoit pas la même nourriture que d'habitude ;
• il peut être amené à subir une diète périopératoire ;
• en raison de sa maladie ou des conséquences d'une chirurgie, il peut refuser ou être incapable de s'alimenter.

Ce jeûne, souvent associé à des besoins métaboliques accrus, favorise un état de malnutrition qui risque de prolonger la convalescence, voire de compromettre le bénéfice des soins mis en œuvre. Les techniques d'alimentation entérale assistée préviennent les méfaits du jeûne et participent ainsi à l'amélioration du pronostic, objectif commun à tout acte de réanimation.

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