Ostéoporose masculine - 19/05/25
: Professeur des Universités, praticien hospitalier, G. Mabilleau b, c : Maître de conférences des Universités, praticien hospitalier, E. Legrand a, b : Professeur des Universités, praticien hospitalierRésumé |
Vingt-cinq pour cent des fractures de fragilité osseuse surviennent chez les hommes, avec une augmentation exponentielle des fractures à partir de l'âge de 70-75 ans. Un homme sur cinq après 50 ans a une fracture ostéoporotique. L'ostéoporose masculine est une entité clinique hétérogène favorisée par des facteurs de risque multiples et intriqués, nécessitant une démarche diagnostique souvent plus complexe que chez la femme. Les étiologies secondaires, notamment la corticothérapie, l'hypogonadisme et l'alcoolisme, sont responsables de la plupart des cas d'ostéoporose chez l'homme. Comme chez les femmes, l'âge, l'antécédent de fracture, l'antécédent de chute et une masse osseuse basse sont les principaux facteurs de risque de fracture. Le diagnostic de fracture vertébrale ostéoporotique est plus difficile à établir chez l'homme avec nécessité d'éliminer une cause traumatique et des déformations vertébrales sans fracture, plus fréquentes que chez les femmes. La prise en charge thérapeutique, trop rare et pourtant très efficace, repose sur un indispensable traitement de fond (bisphosphonates, tériparatide) complété par l'éviction des facteurs de risque d'ostéoporose, la prévention des chutes, des apports suffisants en calcium, protéines et vitamine D.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots-clés : Ostéoporose, Homme, Densité minérale osseuse, Fracture
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