Paludisme de l'enfant - 25/08/25
: Docteur en médecine, pédiatre, chef de service, P. Imbert b : Docteur en médecine, pédiatreRésumé |
L'incidence mondiale du paludisme est stable depuis 2015. C'est encore une des principales causes de décès de l'enfant : en 2023, parmi les 597 000 décès déclarés, 73,7 % concernaient des enfants de moins de 5 ans. En France, le Centre national de référence du paludisme rapporte une augmentation des cas importés entre 2013 et 2023 (de 2171 à 3012 cas déclarés et de 4210 à 6079 cas estimés, tous âges confondus). Environ 370 accès palustres surviennent chaque année chez des sujets de moins de 15 ans, dont 15 % sont graves. Devant une fièvre, la notion de séjour en zone d'endémie palustre est fondamentale en l'absence de spécificité des symptômes. L'évaluation initiale impose la recherche des critères de gravité de l'Organisation mondiale de la santé. Le diagnostic biologique, en urgence, repose sur une technique sensible (goutte épaisse, biologie moléculaire rapide) et sur un frottis sanguin. Le traitement de première intention des formes non compliquées, mis en place à l'hôpital, repose sur les thérapies combinées à base d'artémisinine, artéméther-luméfantrine ou arténimol-pipéraquine, quelle que soit l'espèce. Le traitement des formes graves repose sur l'artésunate intraveineux. La prévention du paludisme repose sur la protection contre les piqûres d'anophèle (surtout avec une moustiquaire imprégnée), associée selon le risque à une chimioprophylaxie.
Mots-clés : Paludisme, Enfant, Épidémiologie du paludisme, Traitement du paludisme, Plasmodium falciparum, Plasmodium non falciparum, Prévention du paludisme
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