The main objective of this study is to understand the qualitative and quantitative impact of the new regulation (Decree No. 2022-719) on the process of donating one's body for scientific purposes, taking into account two major changes: the possible return of ashes or the body and the fact that donation is free.

This is a quantitative cross-sectional descriptive study conducted on 140 donors from the Alpes-Maritimes CDC using an anonymous questionnaire included in the registration file, collected over 11 months (May 2024 to March 2025).

Eighty per cent of donors are over 65, half of them over 75, and the gender ratio is M/F = 0.78/1. The main motivations are to help science (73%), post-mortem usefulness (63%) and gratitude towards medicine (30%). Eighty-four per cent of respondents did not want their body to be returned, and the fact that the donation was free had a positive effect on 44% of them. The study highlights a predominant altruism, although economic motives (34%) and isolation (6%) were also noted. In Nice, between 2023 and 2024, there was a 15% increase in registrations and a 30% increase in the number of bodies received.

The possibility of recovering the ashes or the body does not seem to be a decisive factor in favour of donation, but rather the fact that it is free of charge. The significant increase in the activity of the Alpes-Maritimes CDC over the last two years confirms that the changes in the law have had a positive local impact on the number of donations and registrations.

L’objectif principal de cette étude est de comprendre l’impact qualitatif et quantitatif de la nouvelle réglementation (décret n ^o  2022-719) sur le processus de don du corps à des fins scientifiques, en tenant compte de deux changements majeurs : la possibilité de restituer les cendres ou le corps et le caractère gratuit du don.

Il s’agit d’une étude descriptive quantitative transversale menée auprès de 140 donneurs du CDC des Alpes-Maritimes à l’aide d’un questionnaire anonyme inclus dans le dossier d’inscription, recueilli sur 11 mois (mai 2024 à mars 2025).

Quatre-vingts pour cent des donneurs ont plus de 65 ans, la moitié d’entre eux ont plus de 75 ans, et le ratio hommes/femmes est de 0,78/1. Les principales motivations sont l’aide à la science (73 %), l’utilité post-mortem (63 %) et la gratitude envers la médecine (30 %). Quatre-vingt-quatre pour cent des répondants ne souhaitent pas que leur corps leur soit restitué, et le fait que le don soit gratuit a eu un effet positif sur 44 % d’entre eux. L’étude met en évidence un altruisme prédominant, même si des motivations économiques (34 %) et l’isolement (6 %) ont également été relevés. À Nice, entre 2023 et 2024, on a constaté une augmentation de 15 % des inscriptions et de 30 % du nombre de corps reçus.

La possibilité de récupérer les cendres ou le corps ne semble pas être un facteur déterminant en faveur du don, mais plutôt le fait qu’il soit gratuit. L’augmentation significative de l’activité du CDC des Alpes-Maritimes au cours des deux dernières années confirme que les changements législatifs ont eu un impact positif au niveau local.