Trends in surgical treatment of female stress urinary incontinence in France over the past decade (2015–2024) - 27/11/25
Évolution du traitement chirurgical de l’incontinence urinaire féminine en France au cours de la dernière décennie (2015–2024)
, Jean-Nicolas Cornu b, Caroline Thuillier c, Caroline Brandon d, Sandrine Campagne-Loiseau e, Pierre-Olivier Bosset f, Laurence Donon g, Lucie Even h, Frederic Girard i, Rebecca Haddad j, François Herve k, Sophie Hurel l, Julia Klap m, François Meyer n, Caroline Plassais n, Thibault Thubert o, Adrien Vidart f, Benoit Peyronnet aAbstract |
Introduction |
Over the past decade, the COVID-19 crisis, controversies, and subsequent regulations regarding the use of polypropylene mid-urethral slings have likely influenced surgical practice in the management of female stress urinary incontinence (SUI). The aim of this study was to assess the evolution of surgical techniques for female SUI over the last 10 years.
Methods |
National activity data were extracted from the PMSI ( Programme de Médicalisation des Systèmes d’Information ) database using the online OpenCCAM tool. The analysis included procedures coded between 2015 and 2024: transobturator sling (TOT, JDDB005), retropubic sling (TVT, JDDB007), Burch colposuspension (JDDA002 and JDDC002), autologous fascial sling (JDDA004), bulking agents (JELE001), and artificial urinary sphincter (AUS, JELA001). Adjustable balloons were excluded due to the absence of a specific code.
Results |
Between 2015 and 2024, TOT use decreased by 69%, from 25,225 to 7887 procedures. TVT remained stable at around 6800 procedures annually after a temporary decline during the COVID period. Burch colposuspension decreased threefold, with a shift toward laparoscopic approaches. Autologous sling procedures doubled but remained rare (89 cases in 2024). Bulking agents injections increased exponentially, multiplying ninefold (226 to 2,123). AUS use remained stable. Mean hospital stay (LOS) decreased across all techniques, particularly for slings (TOT: 1.6 to 0.6 days; TVT: 1.8 to 0.5 days).
Conclusion |
Over the past decade, surgical management of female SUI in France has profoundly evolved: a marked decline in TOT, an exponential rise in bulking agents, stable use of TVT, and diversification of alternatives. Current practice is moving toward shorter hospital stays, broader therapeutic options, and greater adaptation to patient profiles and preferences.
Level of evidence |
4.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Résumé |
Introduction |
Au cours des dix dernières années, la crise du COVID, les controverses, puis la régulation concernant l’utilisation des bandelettes sous-urétrales en polypropylène ont probablement modifié les pratiques chirurgicales dans le traitement de l’incontinence urinaire d’effort (IUE) féminine. L’objectif de cette étude était d’évaluer l’évolution des différentes techniques de traitement de l’IUE féminine au cours des 10 dernières années.
Méthodes |
Les données nationales d’activité ont été extraites de la base PMSI via l’outil en ligne Open CCAM. L’analyse porte sur les actes codés entre 2015 et 2024 selon les codes CCAM suivants : TOT (JDDB005), TVT (JDDB007), Burch (JDDA002 et JDDC002), bandelette aponévrotique (JDDA004), agents comblants (JELE001), sphincter urinaire artificiel (JELA001). Les ballonnets n’ont pas été inclus en raison de l’absence de code spécifique.
Résultats |
Entre 2015 et 2024, l’utilisation des TOT a chuté de 69 %, passant de 25 225 à 7887 actes. Les TVT se sont stabilisées autour de 6800 actes annuels après une baisse au moment du COVID. La réalisation d’un Burch a été divisée par trois, avec un glissement vers l’approche laparoscopique. Le nombre de bandelettes aponévrotiques a doublé mais reste faible (89 actes en 2024). Les agents comblants ont connu une progression exponentielle, multipliés par 9 sur la période (226 à 2123). L’utilisation du sphincter urinaire artificiel reste stable. La durée moyenne de séjour (DMS) a diminué pour l’ensemble des techniques, notamment pour les bandelettes sous-urétrales (TOT : 1,6 à 0,6 jour ; TVT : 1,8 à 0,5 jour).
Conclusion |
Au cours des dix dernières années les pratiques ont profondément évolué: recul des TOT, essor des agents comblants, stabilisation des TVT, et diversification des alternatives. La chirurgie de l’IUE féminine tend vers des séjours plus courts, une diversification des options et probablement une adaptation accrue aux profils des patientes et à leur souhait.
Niveau de preuve |
4.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Keywords : Mesh, Stress urinary incontinence, Safety, Alternatives, Evolution
Mots clés : MESH, Incontinence urinaire d’effort, Sécurité, Alternatives, Évolution
Plan
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