Chirurgie esthétique, la responsabilité - 01/01/03
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Résumé |
Quels sont les risques particuliers pour les chirurgiens plasticiens en chirurgie esthétique ? Ils sont plusieurs : les patients consultent avant tout par désir et non pour des problèmes de santé ; ces consultations ont surtout lieu au cours de moments difficiles de leur vie : perte d'emploi... Par ailleurs, le chirurgien doit donner une information complète au patient : il doit décrire l'intervention, les risques, même les plus exceptionnels. Les chirurgiens ont une « obligation de moyens renforcée » : quel est le sens de cette formule ? Cela signifie que, sans avoir une obligation de résultat, le chirurgien doit mettre au service du patient toutes ses compétences afin de réaliser l'opération et d'assurer les soins postopératoires (expérience, diplômes, personnel, moyens matériels...). N'étant pas contraint d'opérer dans l'urgence, il doit renoncer à l'intervention s'il existe un doute au sujet du résultat ou du risque. Depuis des années, nous observons une dérive des demandes d'indemnisation pour diverses raisons (déception vis-à-vis du résultat, la jeunesse non retrouvée...). La capacité à découvrir les réelles raisons qui incitent le patient à bénéficier d'une chirurgie esthétique, l'écoute, le courage de refuser d'opérer si le patient attend des résultats inaccessibles, autant d'éléments qui dépendent de la future tranquillité du chirurgien (et de son assureur). Malgré toutes ces précautions, nous relevons que chaque chirurgien est mis en cause une fois tous les quatre ans : cela sera alors une perte de temps (expertises, déplacements...). Au final, nous pouvons dire que le respect des règles déontologiques est la clef afin de lutter contre l'augmentation des dossiers de mise en cause.
Mots clés : Chirurgie esthétique ; Jurisprudence ; Procès ; Indemnisation.
Abstract |
Which are the specific risks for the plastic surgeons in aesthetic surgery? There are several: first of all, patients consult by desire and not because of health problems; it is often during difficult moments in their life (job loss...). Moreover, the surgeon must give the most complete information to the patient: he must describe the surgery, the risks (even the most exceptional ones). The surgeons have to “use the best practices”: what does it mean? This sentence deals with the idea that the surgeons must have all the necessary skills to perform an aesthetic surgery and to ensure the cares after the operation (experience, diploma, staff, equipment...). They do not have to guarantee a result. As they do not operate in a hurry, they must renounce to a surgery if there is a doubt concerning the risk or the result the patient is waiting for. For years we have been observing that the requests for getting compensations have been left to drift for a lot of reasons (deception with the result, youth not found again...). The capacity to discover the real reasons of an aesthetic surgery, the listening, the courage to refuse to operate if the patient expects too much... depends on the surgeon (and insurer) future quiet. Despite all these precautions, we can notice that each surgeon is involved one time in a 4-years period: he will waste his time (forensic examinations...). As a conclusion, we can say that the respect of the rules of ethics is the key to battle against the increase of files in proceedings.
Mots clés : Aesthetic surgery ; Jurisprudence or precedent ; Trial ; Compensation.
Plan
Vol 48 - N° 5
P. 313-314 - novembre 2003 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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