This study aimed to test if investigate whether the anaerobic work capacity is replenished while exercising at critical power intensity. Then, a known exercise duration, which demands high anaerobic energy contribution, was compared to intermittent exercise duration with passive and active (cycling at critical power intensity) rest periods.

Nine participants performed five sessions of testing. From the 1st to the 3rd sessions, individuals cycled continuously at different workloads (P_high, P_intermediate and P_low) in order to estimate the critical power and the anaerobic work capacity. The 4th and 5th sessions were performed in order to determine the influence of anaerobic work capacity replenishment on exercise duration. They consisted of manipulating the resting type (passive or active) between two cycling efforts. The total exercise duration was determined by the sum of the two cycling efforts duration.

The exercise duration under passive resting condition (408.0±42.0s) was longer (p<0.05) than known exercise duration at P_intermediate (T_intermediate=305.8±30.5s) and than exercise duration performed under active resting conditions (T_active=304.4±30.7s). However, there was no significant difference between T_intermediate and T_active.

These results demonstrated indirect evidence that the anaerobic work capacity is not replenished while exercising at critical power intensity.

L’objectif de cette étude est d’examiner si la capacité de travail anaérobie est restaurée lors d’un exercice réalisé à puissance critique. Pour cela, un exercice de durée connue, qui sollicite à un haut niveau la filière anaérobie a été comparé à un exercice intermittent réalisé soit suivant une modalité de récupération passive, soit suivant une modalité de récupération active (à puissance critique).

Neuf sujets ont participé à cinq sessions de tests. Lors des sessions un à trois, des exercices continus sur ergocycle étaient réalisés à trois puissances différentes (P_élevée, P_intermdiaire et P_faible), afin de déterminer la puissance critique et la capacité de travail anaérobie. Les sessions quatre et cinq étaient réalisées dans un ordre aléatoire pour identifier l’influence de la restauration de la capacité de travail anaérobie sur le temps d’exercice. Elles se différenciaient suivant l’intensité de la récupération (passive ou active) et consistaient en un exercice de 150secondes à P_{intermédiare}, suivi de 300secondes de récupération et d’un exercice à P_{intermédiare} poursuivi jusqu’à épuisement.

Dans de la condition de récupération passive (T_passive=408,0±42,0secondes), la durée d’exercice était plus longue (p<0,05) que lors de l’exercice à P_{intermédiare} (T_{intermédiare}=305,8±42,0secondes) et lors de l’exercice réalisé avec une récupération active (T_active=304,4±30,5secondes). Il n’y avait pas de différence significative entre T_{intermédiaire} et T_active.

Ces résultats montrent de façon indirecte que la capacité de travail anaérobie n’est pas restaurée lors d’un exercice réalisé à puissance critique.