This paper examined the structural model of subjective stress using the job control dimensions of the “Working conditions and control questionnaire” (WOCCQ), a psychosocial risk diagnosis widely used in French-speaking countries. Two research questions were investigated: (1) Do all the control facets influence subjective stress in the same way? and (2) Are certain control scales more important than others in the prediction of stress? The sample used includes 816 workers of a public employment agency. First, not all of the facets of job control influence stress in the same way. The control of resources dimension is important in indirectly influencing the stress process. Planning control is a partial mediator between control of resources and other dimensions of control. The model suggests considering future control as an exogenous variable. Finally, the direct effect of the four job control subscales on stress is identical in terms of R-square. These results are discussed not only with regards to the theoretical perspective of stress at work but also the stress intervention perspective.

L’objectif de la recherche est de présenter un modèle structural du stress au travail permettant de prendre en compte les dimensions de contrôle du « Questionnaire sur le contrôle de l’activité de travail » (WOCCQ), un diagnostic des risques psychosociaux largement utilisé dans les pays de langue française. Deux questions guident cette recherche : (1) Les dimensions de contrôle influencent-elles toutes de la même manière le stress subjectif ? et (2) Certaines dimensions de contrôle sont-elles plus importantes que d’autres dans la prédiction du stress ? L’échantillon utilisé comprend 816 travailleurs d’une agence publique pour l’emploi. Tout d’abord, toutes les dimensions de contrôle n’influencent pas le stress de la même manière. Le contrôle sur les ressources est primordial même s’il n’influence le stress que de manière indirecte. Le contrôle sur la planification des tâches se présente comme un médiateur partiel entre le contrôle sur les ressources et les autres dimensions de contrôle. Le modèle suggère également de considérer le contrôle de l’avenir comme une variable exogène. Enfin, les effets directs mis en évidence pour quatre dimensions de contrôle sont semblables en termes de R-carré. Ces résultats sont discutés non seulement dans la perspective théorique du stress au travail, mais aussi en termes d’interventions relatives à la gestion du stress.