Les maladies auto-immunes touchent environ 5% de la population dans les pays occidentaux. Elles sont défines par une réponse immunitaire anormale dirigée contre des déterminants antigéniques du soi responsables de lésions tissulaires. La physiopathologie de ces maladies est mal connue. On sait que ces porcessus autoimmuns se développent sur un terrain génétique particulier, terrain qui, exposé à un stimulus venant de son environnement interne ou externe, va permettre le développement d'une réponse immunitaire inadaptée. Ces stimuli peuvent être des médicaments, des antigènes microbiens, ou des facteurs auxquels est exposé l'organisme. La silice sous forme cristalline, les silicates sont des éléments très abondants de l'écorce terrestre et l'exposition à l'inhalation de telles particules est un phénomène très fréuent. Cette exposition est responsable, de nombreaux travaux le prouvent, du développement de pathologies comme la sclérodermie, la polyarthrite rhumatoïde ou les vascularites primitives. Les processus biologiques responsables de cette dérégulation du système immunitaire sont mal connus.

Autoimmune diseases are pathologic conditions defined by abnormal autoimmune response and characterized by T-cells and B-cells reactivity against self determinants. They affect approximately 5% of the population in the Western countries. Epidemiologic studies have demonstrated that susceptibility to the development of these disease is under the control of genetic determinants. However, even in genetically predisposed people, an environmental exposure or a change in the internal environment is necessary for frank auto reactivity. Microbial antigens, drugs, estrogens and occupational exposures are able for triggering autoimmune reaction. Silica and related substances such as silicates are the most abundant minerals in the earth's crust and inhalation of silica particles is a very common condition. The association of silica exposure and autoimmune diseases such as scleroderma, rheumatoid arthritis and primary vasculitides is well documented. The pathophysiology of these conditions is poorly understood.