Action des inhibiteurs de la pompe à protons sur la cellule pariétale : mécanismes, risques des traitements au long cours - 01/01/93
40, allée de la Source, 94190 Villeneuve-Saint-Georges France
Résumé |
Les inhibiteurs de la pompe à protons (IPP) sur la cellule pariétale constituent une nouvelle classe d'antisécrétoires gastriques. Les IPP actuellement disponibles sont l'oméprazole et le lansoprazole. L'oméprazole est le produit tête de file et a bénéficié du plus grand nombre d'études expérimentales et humaines. Les résultats de ces études ont stimulé les recherches sur le mécanisme de la sécrétion acide et sur les cellules endocrines gastriques. Comme les autres inhibiteurs de la pompe à protons, l'oméprazole cicatrise les ulcères duodénaux et les ulcères gastriques plus rapidement que les inhibiteurs des récepteurs H2 administrés aux doses conventionnelles et cicatrise les ulcères résistants aux inhibiteurs des récepteurs H2 ; il montre une efficacité remarquable pour le traitement du syndrome de Zollinger-Ellison. En pratique courante, sa supériorité est évidente chez les patients atteints d'oesophagite par reflux résistant aux autres antisécrétoires. Cependant, la fréquence de la récidive après arrêt du produit pousse le prescripteur à envisager un traitement d'entretien ; les risques hypothétiques de celui-ci n'ont pas été confirmés jusqu'ici.
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