Cinématique mandibulaire - 01/01/97
Unité d'occlusodontologie, faculté d'odontologie, Université de la Méditerranée, 13000 Marseille France
Résumé |
La cinématique étudie les mouvements indépendamment des forces qui les produisent. Décrit très correctement, dès 1744, par l'anatomiste français A Ferrein, les mouvements mandibulaires constituent le sujet d'innombrables travaux ; ceux de Lundeen et Gibbs, ayant le « Replicator » pour support, sont les plus probants. Les articulations temporomandibulaires (ATM) possèdent la spécificité de pouvoir exécuter deux types de mouvements élémentaires (rotation et translation), réalisés simultanément ou non, et associés en mouvements composés, pour réaliser les mouvements fondamentaux (ouverture-fermeture, propulsion-rétropulsion et diduction) et fonctionnels (mastication, phonation, déglutition, respiration, bâillement). Le mouvement allant de l'occlusion d'intercuspidie maximale (OIM) à l'occlusion en relation centrée (ORC) est nommé mouvement de Ferrein. En diduction, les trajectoires du corps mandibulaires, lors de la phase de médialisation et celle de latéralisation, sont différentes. Les mouvements fondamentaux représentent les fonctions potentielles de l'appareil manducateur, quand les mouvements fonctionnels en sont le mode réel de fonctionnement. L'axiographie est un moyen d'enregistrement performant de la cinématique condylienne, permettant une évaluation des dyskinésies mandibulaires, et la programmation des simulateurs de mouvement, moyens thérapeutiques indispensables, bien qu'imparfaits.
Plan
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