Fractures de l'orbite - 01/01/01
Éric Géré : Spécialiste des Hôpitaux des Armées, adjoint au chef de service
Service de chirurgie maxillofaciale et de stomatologie, hôpital d'instruction des Armées Robert-Picque, BP 28, 33998 Bordeaux Armées France
Résumé |
L'orbite, de par sa position au sein de l'étage moyen de la face, constitue un véritable carrefour traumatique.
Sa constitution anatomique, ses rapports limitrophes, son architecture biomécanique en sont la preuve et expliquent la fréquence de ses fractures parmi l'ensemble des traumatismes faciaux. Au vu des conséquences de ces fractures et de leur retentissement fonctionnel et morphologique, sans même parler d'esthétique, on peut difficilement sortir l'orbite de son contexte. L'enfermer dans une des nombreuses classifications anatomocliniques proposées au fil des temps ? Chacune a ses raisons, aucune n'est vraiment satisfaisante. Elles témoignent seulement de la variété de ces fractures, de la plus simple à la plus compliquée, et de la difficulté de leur systématisation. Ceci est paradoxal car la clinique est parfaitement connue et la prise en charge bien codifiée. Plutôt qu'un cadre nosologique étriqué, nous avons choisi de les regrouper au sein de trois grands chapitres qui ont pour points communs leur localisation régionale, leurs conséquences cliniques, leur attitude thérapeutique.
Parmi les apports récents dont les fractures de l'orbite ont pu bénéficier, il faut insister sur l'imagerie médicale. La tomodensitométrie spiralée a permis, en gagnant du temps, de multiplier les possibilités de réalisation de ces examens qui sont devenus presque routiniers. Grâce aux logiciels de reconstructions, la précision des images est devenue remarquable. Elle apporte un plus indéniable au bilan lésionnel qui guide l'attitude thérapeutique et le geste du chirurgien.
Mots-clés : fracture, orbite
Plan
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