Arenaviridae - 12/03/09


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Résumé |
La famille des Arenaviridae regroupe 29 arénavirus dont quelques-uns seulement sont pathogènes pour l'homme. Parmi ceux-ci, le virus Lassa en Afrique de l'Ouest et les virus Junin, Machupo, Guanarito et Sabia en Amérique du Sud sont responsables de fièvres hémorragiques virales à fort taux de mortalité et à transmission nosocomiale ; cela les classe parmi les virus de type 4 dont la manipulation ne peut se faire que dans des laboratoires de sécurité maximale. Le virus de la chorioméningite lymphocytaire peut induire une pathologie très sévère en cas de transmission verticale au foetus et chez les personnes ayant bénéficié d'une greffe d'organe infecté. Les arénavirus ont pour hôte naturel un rongeur spécifique, infecté chroniquement et de manière asymptomatique, au contact duquel l'homme se contamine. Le génome des arénavirus comporte deux segments d'acide ribonucléique simple (ARN) simple brin à orientation ambisens. Les arénavirus sont capables de se répliquer dans un grand nombre de lignées cellulaires et à haut titre. Le diagnostic des fièvres hémorragiques à arénavirus doit associer des techniques de mise en évidence du virus et des anticorps spécifiques. Le traitement des fièvres hémorragiques à arénavirus est fondé sur la réhydratation du malade et l'administration de ribavirine, qui n'est efficace que lorsqu'elle est administrée précocement (le plasma hyperimmun pour Junin réduit la mortalité de 30 % à 1 %).
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Arenavirus, Fièvre hémorragique virale, virus à ARN négatif
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